Actualités :: Secteur n°29 de Ouagadougou : Un homme retrouvé égorgé

La population du secteur n°29 de Ouagadougou côté Est de l’IDS (Institut des sciences) était inquiète dans la matinée du 5 décembre 2009. Levés très tôt qui pour aller au service, qui, au marché, les habitants de ladite localité ont vu dans la pénombre un corps dans un "six-mètres".

Un soûlard dans l’incapacité de retrouver sa maison serait-il resté là ? se demandaient certains. Approchés, ils reconnurent un homme couché, baignant dans une mare de sang. La tenue portée par la victime a permis aux gens de deviner aisément qu’il s’agissait d’un vigile qui officiait à la devanture d’un bar-dancing appelé Zama-bar.

Chose curieuse, comment se fait-il que ce vigile soit égorgé à plus de trois cents mètres de son lieu de service ? La police alertée va se dépêcher sur les lieux et procéder au constat après quoi, les sapeurs-pompiers se sont occupés du corps. Le bar restera fermé jusqu’à 18h, heure à laquelle les habitants par surprise, ont constaté que le deuil n’a duré que la journée.

En effet, à 18 h, le débit de boissons sera ouvert et des clients consommeront paisiblement leur liquide précieux comme si de rien n’était. Les jeunes du quartier vont se concerter, et une délégation sera envoyée au bar avec pour mission d’exiger la fermeture du lieu par respect au défunt. Les responsables vont s’y rendre pour justifier l’ouverture du bar.

"Nous ne nous sentons pas responsables de la nuit du vendredi 4 décembre", clament-ils. Selon des témoignages, c’est lors de la nuit du 4 décembre, aux environs de 21heures que trois individus sont arrivés au bar pour se désaltérer comme tout le monde. Le vigile va les rejoindre et à quatre ils continueront à boire et à causer doucement jusqu’à l’heure de la fermeture.

Il va expliquer à son collègue (ils étaient deux) que les trois individus avec qui il causait sont ses frères et qu’il devait les raccompagner. Quelques temps après, celui-ci revient auprès de son collègue et ils s’enfermèrent ensemble à l’intérieur du bar.

Les soi-disant frères ne vont pas tarder à revenir. Arrivés, ils appelleront le vigile qui causait avec eux tout à l’heure, prétextant qu’ils ont eu une panne et qu’ils lui demandaient de venir avec eux pour ramener la moto au bar. C’est ainsi que dans la matinée du 5 décembre les gens découvriront son corps baignant dans le sang dans le six-mètres où il a été conduit.

Sidgomdé

Sidwaya

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