Actualités :: Relogement des sinistrés : on démonte les tentes
Photo : Fasozine

Ce lundi 30 novembre 2009 représente la date-butoir fixée par le gouvernement aux sinistrés pour quitter les sites d’accueil provisoire. Sur les lieux, les uns et les autres s’activent à faire partir les locataires qui ont reçu l’aide du gouvernement et qui n’avaient pas encore quitté les lieux.

Le coup d’envoi de démantèlement des tentes des sinistrés locataires qui vivent toujours sur les sites d’accueil provisoire, alors qu’ils ont reçu l’aide du gouvernement pour se chercher une maison à louer, a été donné ce lundi 30 novembre 2009. Sur le site de l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et sportive (Injeps), des militaires, sous le regard des badauds, démontent des tentes que le président du site avait pris le soin de désigner.

Il s’agit des tentes de ceux qui ont reçu toute l’aide du gouvernement, c’est-à-dire 50 000 F CFA et les vivres, et qui n’ont pas quitté le site. « Cela fait pratiquement vingt jours que certains ont reçu l’aide mais sont toujours là. Ces gens doivent impérativement quitter le site aujourd’hui même manu militari », a confié le président du site, Edgar Compaoré. Ceux qui n’ont pas encore perçu la somme offerte par le gouvernement ne sont pas concernés par cette mesure. Sur les lieux, c’est la confusion. Des sinistrés, n’ayant pas la bonne information, s’inquiètent du fait qu’on leur dise de quitter les sites. C’est le cas de Issaka Brouhima, de nationalité malienne qui dit n’avoir pas encore reçu l’aide alors que, toujours selon lui, certains racontent qu’il doit quitter le site. A ces gens, le président du site donne l’assurance qu’ils ne seront pas touchés, pour le moment.

Les propriétaires de cours, sinistrés, eux, attendent jeudi prochain pour l’attribution des parcelles. Ils restent pour le moment sur le site. « Nous n’avons pas encore reçu un ordre qui dit qu’il faut déguerpir ces sinistrés », a révélé M. Compaoré. Et pour ce dernier, le reste du stock des vivres permettra de prendre en charge, pendant deux ou trois jours, ces sinistrés. Cependant, « l’argent de la popote est fini hier », a dit M. Compaoré. Et si le gouvernement est d’avis que des sinistrés restent sur le site, il donnera sans doute encore, de quoi préparer pour eux, se convainc le président du site.

Quant aux pensionnaires du site de l’Hippodrome, ils attendaient toujours, au moment de notre passage, l’arrivée des agents du génie militaire, chargés de démonter les tentes.

Jacques Théodore Balima

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