En attendant sa validation par l’Assemblée nationale, le projet de redécoupage de la ville de Ouagadougou fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les raisons du passage de cinq à douze arrondissements ne sont pas clairement déballées. Et ce déficit de communication suscite pas mal de conjectures. De sources proches du dossier, on relève que « le projet de redécoupage de la commune de Ouagadougou répond surtout au souci d’instituer un équilibre entre les entités géographiques à créer et les effectifs de populations recensés ».
En effet, selon les chiffres du Recensement général de la population de 2006, l’arrondissement de Baskuy compte 200 000 habitants, tandis que celui de Bogodogo en compte 420 000, Boulmiougou 450 000, Nongr Massom 250 000 et Signoghin 180 000. Ce qui fait un total de 1,5 million d’habitants sur une superficie globale de 54 000 hectares, dont 38 000 urbanisées. Les disparités sont évidentes. En plus, les habitants de ces différents arrondissements ne jouissent pas des mêmes avantages en termes d’infrastructures, d’équipements et de services municipaux. On est même tenté de dire qu’il y a des Ouagalais d’en haut (des zones lotis et supers lotis) et des Ouagalais d’en bas (des zones mal loties et non loties). Le besoin de rééquilibrage est donc nécessaire.
Quand on sait que la ville s’est étendue énormément cette année avec les lotissements sauvages auxquels on a assisté, on se demande bien comment certains des nouveaux arrondissements vont pouvoir combler leur déséquilibre. Quand Ouagadougou se plie en douze avec une densité comprise 50 000 et 125 000 habitants par arrondissement, il ne reste plus qu’à espérer que certains arrondissements ne seront pas mieux lotis que d’autres.
En effet, selon les chiffres du Recensement général de la population de 2006, l’arrondissement de Baskuy compte 200 000 habitants, tandis que celui de Bogodogo en compte 420 000, Boulmiougou 450 000, Nongr Massom 250 000 et Signoghin 180 000. Ce qui fait un total de 1,5 million d’habitants sur une superficie globale de 54 000 hectares, dont 38 000 urbanisées. Les disparités sont évidentes. En plus, les habitants de ces différents arrondissements ne jouissent pas des mêmes avantages en termes d’infrastructures, d’équipements et de services municipaux.
On est même tenté de dire qu’il y a des Ouagalais d’en haut (des zones lotis et supers lotis) et des Ouagalais d’en bas (des zones mal loties et non loties). Le besoin de rééquilibrage est donc nécessaire.
Quand on sait que la ville s’est étendue énormément cette année avec les lotissements sauvages auxquels on a assisté, on se demande bien comment certains des nouveaux arrondissements vont pouvoir combler leur déséquilibre. Quand Ouagadougou se plie en douze avec une densité comprise 50 000 et 125 000 habitants par arrondissement, il ne reste plus qu’à espérer que certains arrondissements ne seront pas mieux lotis que d’autres.
Bark Biiga
Fasozine
