Actualités :: Marchands de santé : L’Etat doit veiller au grain

En temps normal déjà, la vie n’est pas facile pour bon nombre de Burkinabè. Alors quand survient les crises alimentaire et financière, inutile de dire que les gens ne savent plus où donner de la tête. On se bouscule en se disputant la queue du diable. Dans ces circonstances, personne ne fait la fine bouche. On bondit sur tout ce qui est moins cher, que ce soit pour se nourrir, se vêtir ou se soigner.

La santé étant un bien fondamental de l’homme, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour guérir ou se maintenir en forme. C’est dans ce contexte que fleurissent des marchands de santé promettant la guérison en cinq minutes chrono et le tout à un coût dérisoire.

Et c’est naturellement que des foules répondent à l’appel de ces charlatans d’un genre nouveau qui ont un sens élevé du marketing. Tenez, nous étions le 14 novembre dernier, dans un hôtel de la place à Ouagadougou pour couvrir le lancement des activités d’une multinationale de la santé venue de l’Empire du milieu. Le public est sorti si nombreux que la vaste salle est devenue si étroite.

Les escaliers, les allées et autres couloirs étaient bondés de monde. Nous étions allés pour un reportage, mais vu l’allure évangélique de la rencontre, nous avons dû surseoir à faire notre travail. Les responsables de ce rassemblement ont chauffé la salle et promis de guérir en cinq minutes quelques malades triés sur le volet. Mieux, ils ont présenté certains outils capables, selon eux, de réveiller les morts. La dérive sectaire n’est pas loin.

Il fallait voir l’excitation dans la salle pour comprendre le désarroi des gens qui sont en quête de guérison. C’est pour cela que la force publique devrait ouvrir l’œil et le bon pour contrôler un peu ces charlatans qui abusent de la faiblesse des âmes en détresse. Et ce ne serait qu’œuvre de salubrité publique.

L’Observateur Paalga

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