Actualités :: MUTILATIONS GENITALES FEMININES : Des premières Dames sonnent la (...)

Ouagadougou, la capitale du Burkina, abrite du 8 au 10 novembre 2009, une rencontre internationale de haut niveau sur l’excision. Cette rencontre fait suite et s’inscrit dans la même dynamique que celles tenues au Caire en Égypte en 2003 et en 2008. D’où le thème, "Du Caire à Ouagadougou : vers l’interdiction totale des mutilations génitales féminines". Elle est placée sous le patronage de la première Dame, Chantal Compaoré, ambassadrice de bonne volonté du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles néfastes affectant la santé des femmes et des enfants et présidente d’honneur de Comité national de lutte contre la pratique de l’excision.

Participent également à la rencontre de Ouagadougou la première Dame de la République de Guinée-Bissau, Mariama Mané Sanha, la ministre de la Promotion de la femme de Djibouti, la sénatrice Emma Bonino, vice-présidente du Sénat italien.

La rencontre de Ouagadougou qui fait suite à celles de 2003 et 2008 tenues au Caire en Egypte s’inscrit dans la dynamique de recherche concertée de solutions pour l’élimination effective de l’excision, notamment par l’adoption et l’application rigoureuse des lois anti mutilations génitales féminines dans les différents pays. Dans un premier temps, il s’agit de réfléchir aux voies et moyens pour encourager les pays qui n’ont pas encore voté une loi contre ces pratiques à le faire. En second lieu, il s’agira d’appréhender les mécanismes à mettre en place pour une application effective de la loi dans les pays où elle existe déjà. "La prise de mesures législatives réprimant les MGF par les différents Etats est une nécessité pour assurer la cohérence des actions de lutte et leur durabilité", a signifié Chantal Compaoré lors de l’ouverture officielle de la session le lundi 9 novembre 2009 à la salle internationale de conférence de Ouaga 2000.

Des phrases fortes contre la pratique des mutilations génitales féminines, il y en a eu plusieurs, prononcées par les intervenants à la cérémonie du lundi dernier. Chantal Compaoré, première Dame du Burkina : "Les MGF se présentent en ce début du 21e siècle comme un défi majeur pour l’humanité entière". Son homologue bissau-guinéenne, Mariama Mané Sanha, explique : "Beaucoup de filles et de femmes sont mortes à la suite de cette pratique condamnable à tout point de vue". L’excision est condamnable et "il n’y a pas de frontière à la lutte... il n’y a pas de blocage ni de barrière quand il s’agit de défense des droits humains", dira Emma Bonino, la sénatrice italienne. Plus catégorique, la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, elle promet que "l’élimination des mutilations génitales féminines au Burkina Faso à l’horizon 2015 est un impératif".

Et le cri du coeur des mères africaines est exprimé par la première Dame bissau- guinéenne : "Il est temps et grand temps, pour que l’aide soit davantage octroyée aux ONG qui appuient nos gouvernements dans le combat de ce fléau qui tue autant que le Sida". A noter que cette rencontre internationale sur les mutilations génitales féminines (MGF) a lieu grâce à l’entremise de l’ONG No peace Without justice.

Par Lassina Fabrice SANOU

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