Actualités :: Site des sinistrés de Hamdalaye : le voleur de motos se faisait passer pour (...)

Ce n’est pas une révélation. Vivre dans les sites aménagés pour les sinistrés un peu partout dans la ville de Ouagadougou n’a rien d’une sinécure, malgré les efforts déployés par les autorités et les ONG. Outre la promiscuité, il y a le problème de sécurité qui se pose de temps en temps. Sur le site de Hamdalaye par exemple, un homme, qui se faisait passer pour un infirmier, a été pris en flagrant délit de vol de mobylette le 12 octobre dernier.

Toutes les entrées du site de l’hippodrome de Hamdalaye n’ont pas de dispositif de sécurité. On peut rentrer et ressortir- même si l’on n’est pas du site- sans attirer l’attention. Un coup d’œil à l’intérieur permet de constater que les ouvertures des tentes n’ont aucune garantie de sécurité. L’ambiance est assez animée ce matin du lundi 12 octobre 2009, au moment de notre passage. La pluie, qui s’est abattue dans la soirée du dimanche 11 octobre sur la ville de Ouagadougou, a laissé des traces. « Le vent a arraché nos tentes. Les jeunes ont été prompts dans leur réaction. Après la pluie, ils ont immédiatement commencé à réparer les tentes renversées », nous confie Thérèse Ilboudo, une sinistrée. La pluie a également mouillé des sacs de vivres, et les pensionnaires des lieux s’efforcent de parer au plus pressé. Le responsable du site, le 2e adjoint au maire de Boulmiougou, Hamidou Ouédraogo, veille au grain. Installé sous une tente, il s’assure que la distribution des vivres aux responsables de quartiers du site se passe convenablement. C’est également lui qui organise le déplacement des sacs de vivres trempés des tentes vers la cours où ils sont mis à sécher.

Mais il sera interrompu par des cris. Dans la cour, deux gendarmes tiennent un individu. Un autre les suit à moto. « Il s’agit d’un individu qui se fait passer pour un agent de santé. Il s’apprêtait à prendre l’engin que voici », explique un des gendarmes. Après un bref interrogatoire, l’homme est conduit au commissariat de Boulmiougou. « C’est à peine si on doit faire confiance à quelqu’un. Je me souviens avoir pris une fois cet homme dans mon véhicule. Il s’est présenté comme étant un agent de santé travaillant sur le site », nous lance Hamidou Ouédraogo.
Selon le responsable du site, 25 agents sont commis à la tâche de sécurité du site. Des agents qui travaillent « discrètement mais efficacement ».

Fasozine

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