Actualités :: Direction générale du SIAO : Jean-Claude Bouda parti, Moussa Traoré (...)

La passation de service entre les directeurs généraux sortant et entrant
du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) Jean-Claude Bouda et Moussa Traoré, a eu lieu le 13 août 2009.

Le changement est effectif aux commandes du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) : Jean- Claude Bouda est parti, Moussa Traoré a été installé. La passation de service entre les deux hommes est intervenue hier 13 août 2009, en présence de la Secrétaire générale du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mme Amélie Tamboura. Le directeur général entrant du SIAO n’est pas un inconnu des questions artisanales. Avant sa nomination en conseil des ministres du 29 juillet dernier, Moussa Traoré, juriste de formation, était conseiller technique au département de tutelle du SIAO depuis quelques années. Il a également à son actif l’organisation en 2006 d’un salon bâptisé "Fibres et matières d’Afrique".

C’était un "petit salon" selon ses propres termes, qui n’a pas l’envergure du SIAO. Moussa Traoré a été des reflexions conduites dans la cadre de la restructuration et du repositionnement du Salon. Il a également contribué à la relecture de l’organisation administrative de l’institution intervenue cette année, entre autres. Néanmoins, il a promis d’investir toute son énergie pour porter encore plus haut, à partir de la capitale burkinabè, le flambeau de l’artisanat africain. Il affirme déjà avoir pour urgence, la réussite de la 12e édition du SIAO, prévue dans 15 mois. Tout en félicitant son prédécesseur Jean- Claude Bouda, Moussa Traoré a émis le voeu de pouvoir bénéficier des "sages et précieux conseils" de celui-ci pour faire avancer le Salon. Le personnel quant à lui, a assuré le DG entrant de sa disponibilité entière à le soutenir et à l’accompagner avec dévouement et abnégation.

"Le SIAO avait besoin du sang neuf"

Jean-Claude Bouda part de la direction générale du SIAO, non moins avec le sentiment d’avoir donné le meilleur de lui-même. Seulement, a-t-il estimé : "Organiser une manifestation comme le SIAO demande en permanence de la créativité. Après avoir passé 12 ans à la tête de ce Salon et piloté l’organisation de six éditions sur les 11, il peut arriver qu’on soit fatigué et en manque d’imagination. J’ai demandé à partir, mes supérieurs m’ont compris...".

Mais ses anciens collaborateurs n’ont pas tenu à garder pour eux les résultats palpables obtenus durant les 12 années de direction de Jean-Claude Bouda. Leur représentant, Lassané Kaboré retient que le DG sortant a su donner à la biennale de l’artisanat africain toute la notoriété qui sied. Entre la prise de fonction de Bouda en 1997 et son départ, la participation au SIAO s’est accrue et diversifiée. Selon les statistiques de M. Kaboré : 25 pays ont pris part au Salon de 1998, contre 36 pays à la la dernière édition en 2008 ; de 940 artisans en 1998, le Salon en a enrégistré 3 485 l’année passée ; le nombre des acheteurs professionnels a presque doublé, passant de 109 à 285. "Vous avez permis à certains d’entre nous qui l’ont désiré de se former et vous avez institué des voyages d’études au profit du personnel...", a en outre relevé Lassané Kaboré.

D’importants acquis qui ne doivent pas faire occulter les défis du SIAO, a rappelé pour sa part Jean-Claude Bouda. Il a cité quelques insuffisances portant notamment sur les ressources financières et la baisse tendantielle de la subvention de l’Etat, la vétusté des bâtiments et du matériel d’exposition, l’inadéquation du cadre juridique régissant le Salon avec les missions qui lui sont assignées, l’occupation d’une partie du site par l’Université Ouaga II et le CENOU etc. Au delà du SIAO, il pense que l’Etat devrait aller vers une politique sectorielle pour booster l’artisanat, qui représente 25% à 30% du PIB.

K.A. KARAMA

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