Actualités :: Don de sang au ministère de la Santé : Seydou Bouda donne l’exemple

Une opération de don de sang initiée par le ministère de la Santé a eu lieu, le mardi 11 août 2009 à Ouagadougou. L’objectif vise à couvrir les fortes demandes de sang en temps de pluies.

"Nous avons l’habitude de dire aux gens de donner leur sang. Aujourd’hui, nous donnons l’exemple nous-mêmes", tels sont les propos du docteur Mahamoudou Sanou, directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), le mardi 11 août 2009 à Ouagadougou, lors du lancement de l’opération don de sang, initiée par le ministère de la Santé. Il a souligné que la période de juillet à octobre est une période critique, voire difficile pour les centres de transfusion sanguine. La fermeture des établissements d’enseignement crée une diminution considérable de l’offre de collecte de sang. Cela contraste avec la forte demande de sang due à la recrudescence du paludisme.

De l’avis du docteur Mahamoudou Sanou, il faut une tolérance "zéro" contre le manque de sang. Au total, 70 agents du cabinet du ministère vont donner leur sang avant que l’opération ne se poursuive dans les centres hospitaliers. Le ministre de la Santé, Seydou Bouda, a donné lui-même l’exemple. Il a suivi la chaîne normale de collecte, de l’accueil au prélèvement en passant par l’entretien. Le chargé d’affaires du Luxembourg, M. Rol Reiland, a suivi l’exemple du ministre Seydou Bouda.

"Le Luxembourg a accompagné le gouvernement du Burkina dans la mise en place du CNTS. Il est donc logique de suivre pas à pas le CNTS, de s’imprégner des réalités du terrain, surtout en temps de pluies", a dit M. Rol Reiland. Les besoins de transfusion se trouvent donc souvent multipliés par trois (3) voire quatre (4) durant cette période pluvieuse.
Comme illustration, le Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Ouagadougou a besoin de 40 poches par jour pour satisfaire la demande de 120 poches par jour sont nécessaire pour couvrir les besoins de sang en cette période difficile. Et naturellement, les centres de transfusion ont du mal à satisfaire toute cette demande. C’est pourquoi le CNTS, au-delà des agents du ministère de la Santé, en appelle à la mobilisation de toutes les couches socioprofessionnelles pour sauver des vies.

Judicaël Gaël LOMPO et Toua Ladji TRAORE
(Stagiaires)

Sidwaya

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