Actualités :: DEMOCRATIE AU BURKINA : Quelles relations entre militaires et civils (...)

Relations civilo-militaires et processus démocratique : rapports entre institution militaire et pouvoir politique sous la IVe République. C’est le thème du mémoire de DEA (Diplôme d’études approfondies) soutenu à l’UFR/Sciences juridiques et politiques, par l’étudiant Franck Guigma, le 7 juillet dernier à Ouagadougou.

13/20, c’est la note obtenue par l’impétrant, par ailleurs directeur adjoint de la police municipale, à l’issue de sa soutenance. L’étudiant pour son travail de recherche est parti d’une question principale : quelle est la part de contribution des relations civilo-militaires (RCM) dans l’évolution du processus démocratique sous la IVe République du Burkina Faso ? Pour cela, la première partie du mémoire a abordé l’analyse des RCM au Burkina Faso, des indépendances à la IVe République (1960-1991). La 2e partie du travail avait pour intitulé "Vers des RCM plus ou moins institutionnalisées depuis l’avènement de la IVe République (1991-2008). L’étudiant Franck Guigma parvient au terme de sa recherche à une multitude d’enseignements.

Ainsi, il retient que le régime militaire n’est pas forcément le fossoyeur de la démocratie et le régime civil ne garantit pas toujours une promotion de la démocratie. Le mémoire arrive à la conclusion également que le profil personnel du chef de l’Etat a contribué à déterminer le comportement de l’institution militaire. Enfin, Franck Guigma constate que le consensus civilo-militaire depuis 1991 concourt à stabiliser les institutions républicaines. Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont été impulsées pour la promotion de l’état de droit dans les casernes de même que l’organisation de conférences sous-régionales sur les relations civilo-militaires (par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, du département américain de la défense). Le niveau actuel de la démocratie repose enfin, selon l’étudiant, sur la relation consensuelle entre le segment civil et le segment militaire de l’élite dirigeante. Le jury présidé par le Pr Augustin Loada comprenait comme membres le Pr Mocktar Tall et le Pr Hamidou Traoré.

Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA

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