Dans le Nayala, des journalistes ont eu maille à partir avec un officier de police, qui leur a interdit les prises de vue à une cérémonie. Il dit avoir reçu des instructions du Premier ministère. Dans la mise au point ci-dessous, le Premier ministère dément qu’il ait donné de telles consignes.
Monsieur le directeur de publication, Dans votre édition N°4421 du lundi 3 août, à la page 36, il est écrit que : "Au cours de la visite du ministre délégué,chargé de l’Agriculture dans le bas-fond rizicole de Kougny, dans la province du Nayala, le 30 juillet 2009, le directeur provincial de la police nationale du Nayala, le commissaire B. Abou Compaoré, a interpellé la presse pour lui dire que les prises de vue de remise de cadeaux aux autorités étaient désormais interdites. Selon lui, ces instructions viennent du Premier ministère.[...]".
Je voudrais porter à votre connaissance et à celle de vos lecteurs que de telles instructions ne viennent pas du Premier ministère, en témoignent les remises de cadeaux au chef du gouvernement lui-même dont la couverture médiatique n’a jamais été interdite aux professionnels de la presse présents sur les lieux. Les échanges de cadeaux ou la remise de présents à des hôtes sont des valeurs de notre tradition qui méritent d’être préservées, pour peu que cela se fasse dans la transparence et avec mesure. Le Premier ministère saisit l’occasion pour rappeler l’esprit de la circulaire publiée en octobre 2008 invitant les responsables de l’Administration à éviter les excès dans les dépenses de prestige.
Ouagadougou, le 6 août 2009
Le chargé de mission, chef du Département de la communication et de l’information
Le Pays
