L’état-major de la gendarmerie nationale organise les 15 et 16 juillet 2009 à Ouagadougou un atelier sur la lutte contre le grand banditisme. Placé sous le thème "Quelles dispositions prendre pour renforcer l’action du commandement dans le suivi des hommes dans les sous-unités", la session était présidée par Martin Zongo, chef d’état-major de la gendarmerie nationale.
Le présent atelier fait suite à un premier, tenu en novembre 2008, sur le renforcement des capacités dans la lutte contre le grand banditisme et a concerné les commandants des sous-unités et les chefs de cellules des sections de recherche de la gendarmerie.
Cette année, c’est autour du thème "Quelles dispositions prendre pour renforcer l’action du commandement dans le suivi des hommes dans les sous-unités" que les commandants d’unités se penchent. Ainsi, il s’agit pour les hommes de terrain, durant ces 48 h (les 15 et 16 juillet), de passer au peigne fin les actions et les stratégies de la mise en place et de la tenue d’un fichier fiable, du contrôle de la circulation des armes légères, de la gestion d’un crash d’avion et des techniques d’un plan permanent de circulation.
En organisant cet atelier, l’état-major de la gendarmerie voudrait, à travers ses services décentralisés, donner les grandes lignes des objectifs du commandement et des missions qui lui sont confiées. "Je vous exhorte donc à vous y impliquer sans réserve, afin qu’au sortir de cet atelier, vous soyez plus aguerris, plus aptes à répondre aux exigences sécuritaires de nos vaillants populations", a insisté le chef d’état-major de la gendarmerie, Martin Zongo.
Avec l’adoption de la loi portant sur la lutte contre le grand banditisme, il va s’agir pour la gendarmerie de réaménager ses missions dans les zones urbaines, sur les axes routiers et au niveau des frontières, selon le premier responsable de ce corps. C’est ainsi qu’il a invité les participants à faire de la formation un continuum, afin de maintenir constants leur disponibilité et leur professionnalisme, compte tenu des exigences du métier. L’atelier a également servi de cadre à l’évocation d’un certain malaise qui sévirait au sein de la gendarmerie.
A en croire Martin Zongo, un individu se ferait passer pour un Groupe de gendarmes veilleurs (GGV) pour s’adonner à des tentatives de déstabilisation du commandement. Pour le chef d’état-major de la gendarmerie, des canaux réglementaires existent pour mieux s’exprimer et participer aux grands chantiers du commandement "au lieu de s’adonner à la sape de notre outil de travail, lequel leur a permis d’être ce qu’ils sont et sur lequel ils n’hésitent pas à cracher par derrière", a-t-il souligné.
Paténéma Oumar Ouédraogo (Collaborateur)
L’Observateur ¨Paalga
