La Maison du peuple de Ouagadougou a abrité, du 2 au 3 mai, la 3e édition du marché culturel de la parenté à plaisanterie.

Pour la troisième fois consécutive, l’Association burkinabè pour la promotion de la parenté à plaisanterie (ABP3) a organisé à Ouagadougou, les 2 et 3 mai, les Journées de la parenté à plaisanterie.
Plusieurs communautés dont les Mossé, Samo, Bobo, Peulh, Bissa Gourounsi, Yadcé, Toussian-Sénoufou, etc. ont pris part à ces journées des communautés Dagara et Lobi. Avec à leur tête l’ex-directeur général de la BICIA-B, Der Augustin Somda elles ont signé forfait face à leur maîtres de tous les temps que sont les Toussian, Gouin, Sénoufo et Turka.

A l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle, le grand balafoniste Traoré de Sindou, administrateur civil à la retraite et sa troupe, ont fait une démonstration de force des grands jours. Les Bissa et Gourounsi, quant à eux, se sont mesurés en danse de force. Mais le clou de cette cérémonie a été la prestation de la communauté yorouba vivant au Burkina Faso.
Les Yorouba, habillés en tenue traditionnelle comme toujours, ont séduit plus d’un par leur danse et le rythme envoûtant de leur musique.

La vice-présidente de l’association, Rosalie Bancé, dans son mot de bienvenue aux différentes communautés, a rappelé l’objectif de l’ABP3 qui est de renforcer l’unité nationale et de faire de la parenté à plaisanterie, un instrument de gestion des conflits. Depuis sa création en novembre 1998, l’ABP3 a organisé plusieurs activités culturelles. Elle ambitionne, selon Rosalie Bancé, très prochainement, d’organiser une coupe inter-établissements secondaires de la ville de Ouagadougou. Il est également prévu des assises nationales sur la parenté à plaisanterie en 2010.

Les deux jours consacrés à la parenté à plaisanterie ont été l’occasion pour les uns et les autres de découvrir les mets traditionnels des différentes communautés. Les Bobo ont mystifié les Peulh avec leurs chenilles, tandis que les Bissa mangeant tranquillement leur beignet (Boussang touba) sous le regard envieux des Gourounsi. La deuxième journée de la parenté à plaisanterie a été consacrée au jeux de société.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

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