Actualités :: INDEMNITES DES GENDARMES RETRAITES : Le dossier sur la table du Premier (...)

Les membres du Comité de revendication et de suivi des indemnités de police spéciale des gendarmes retraités se sont réunis en assemblée générale le 18 avril 2009, à la Maison des anciens combattants de Ouagadougou. Objectif : partager l’information sur l’évolution du dossier.

Face à une centaine d’anciens gendarmes, Alassane Zougmoré, président du comité de revendication et de suivi des indemnités de police spéciale a fait le point des avancés enregistrées ces derniers mois, dans la négociation entreprise par le comité auprès du gouvernement, en vue d’obtenir le paiement de cette indemnité supprimée depuis 1986. L’on retient que le dossier avance, certes, mais très lentement et les anciens pandores sont impatients de toucher leur dû. « Nous demandons au gouvernement de prendre notre affaire plus au sérieux », a lancé l’un des plaignants qui estime que l’on a abusé de la sagesse dont ils ont fait preuve dans leur démarche revendicative entamée depuis 1997.

Les uns ont même brandi la menace de passer à la vitesse supérieure (par la tenue de sit-in), mais ont été dissuadés par les autres, qui ont demandé de faire confiance aux responsables du comité. La démarche de négociation ainsi mise en oeuvre depuis la création en avril 2008 du comité, a d’ailleurs produit quelques résultats. Et selon les dernières informations qui ont été communiquées par Hypolite Kiénou, membre du comité, la réclamation a été acceptée par les autorités, les évaluations ont été faites en même temps que celles des élements de l’armée de l’air qui sont aussi concernés.

Le ministère de la Défense, selon son secrétaire général, aurait rassuré le comité de ce que le dossier a été acheminé le 8 avril 2009, au Premier ministère pour avis de paiement. La nouvelle a été applaudie par les participants à l’assemblée générale qui souhaitent que le gouvernement accélère la procédure. Car, à en croire les plaignants, certains d’entre eux seraient déjà morts de chagrin, à force d’être poursuivis par des créanciers. En rappel, l’indemnité spéciale de police de 17% avait été supprimée en 1986, par "une simple lettre", selon les termes des ex-pandores.

Par Paul-Miki ROAMBA

Le Pays

Syndicats et fonction publique : Résister ou s’adapter (...)
Protection sociale : Trouver les voies et moyens de (...)
Santé des forces armées nationales : La grande muette (...)
Sécurité aérienne au Burkina Faso :"Nous avons les hommes (...)
Riz américain : Le Cathwel dénonce des fraudes
Bonne nouvelle : Les travailleurs vont plus longtemps (...)
Écoles bilingues : L’ambassadeur des Pays-Bas sur le (...)
Au palais de justice : Licencié pour être resté au chevet (...)
MORALE : Le Burkina malade de son éducation civique
Huile frélatée : vingt personnes intoxiquées à Djibo
Coalition burkinabè pour les droits de la Femme : Un (...)
Village de Nimpouy : Le meneur condamné à 12 mois avec (...)
Santé en milieux estudiantins : La mutuelle est désormais (...)
Association African Solidarité : La radio Laafi FM pour (...)
Chefferie traditionnelle Bobo : Un forgeron réconcilie (...)
Secteur 27 de Ouaga : Une femme au coeur d’une guerre de (...)
Organisation du hadj 2004 : Après les perturbations, (...)
Trente ans de recherches ethnobotaniques : La synthèse (...)
Xe congrès du SYNTER : Unir les actions pour sauvegarder (...)
Sécurité intérieure : Vivement la police de proximité (...)
Des quadriplés à l’hôpital Yalgado : Un acte de solidarité (...)

Pages : 0 | ... | 36456 | 36477 | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés