Actualités :: SITARAIL : pourquoi le trafic a été suspendu au Burkina ?

Camarades cheminots,

Au lendemain de la création du S.L.C.B., nous invitions par voie de presse, les cheminots burkinabè désirieux d’obtenir de la Sitarail leurs grades réels, les sursalaires, à prendre attache avec lui pour les modalités d’inscription (Sidwaya N° 4646 du 04/12/2002).

Depuis, le S.L.C.B s’est battu pour atteindre ces objectifs contre vents et marée.

Aujourd’hui, il semble, d’après certains, que très bientôt le problème va trouver sa solution une bonne fois pour toutes. Que Dieu les entende ! Le S.L.C.B n’est pas dans le secret des dieux pour affirmer le contraire. Cependant, le S.L.C.B affirme ceci.

A ce jour,

1) - l’Etat burkinabè a consenti d’énormes efforts pour permettre la reprise des activités de Sitarail

2) - l’Etat burkinabè exige la reprise intégrale de tous les travailleurs. C’est là une des conditions pour la signature de l’avenant n° 3

3) - l’Etat du Burkina Faso exige que la direction générale rétablisse l’équité dans le traitement des travailleurs burkinabè, d’où la nécessité d’un statut unique.

Certains documents qui tendent à vous diviser et à blanchir Sitarail du problème des grades réels ne sont qu’une fuite en avant et une volonté de triomphalisme. On vous dira peut-être d’ici à là que c’est la faute de l’Etat burkinabè si le statut unique n’est pas réglé depuis 1995.

Camarades cheminots, les dirigeants de l’Etat burkinabè sont bien conscients des enjeux aujourd’hui. Nous disons que l’Etat a compris que l’important était de préserver l’essentiel. Il est prêt à d’énormes sacrifices pour cela, nous l’en remercions vivement.

Camarades cheminots, le S.L.C.B. découvre avec stupeur que toutes les actions ont été menées par la direction générale pour la reprise du trafic en territoire ivoirien.

Qu’est ce qui a été fait du côté burkinabè où on n’avait besoin d’aucune démarche ?

A quel dessein donc le trafic a-t-il été suspendu au Burkina Faso qui ne connaît pas de guerre ?

L’incohérence dans l’esprit de certains se traduit par la contradiction de vouloir une chose et son contraire, rassembler par les mots et diviser dans la réalité, interpelle les cheminots à plus de vigilance et de détermination car notre survie en dépend.

En outre, camarades cheminots, entre le loup et les agneaux est ce qu’il y a un lien de parenté ? Le sage disait : "l’eau des puits du monde entier ne peut éteindre les feux de la conscience". Voilà donc pourquoi certains, malgré qu’ils mangent gras tous les jours, font des cauchemars la nuit !

Ouagadougou, le 03 juillet 2004

Pour le S.L.C.B.

Le Secrétaire Général
COULIBALY Dédougou

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