Actualités :: Aide aux enfants de la rue : Renforcer les capacités des acteurs sur le (...)

Le Samusocial international et le Samusocial Burkina ont commandité un rapport sur la problématique des enfants de la rue. L’un des objectifs de l’étude est de mettre à la disposition des acteurs en charge de ces enfants en difficulté un support efficace.

"Les mondes des bacoramans, étude interactionniste sur les enfants des rues à Ouagadougou", tel est le titre du rapport commandé par le Samusocial international et sa représentation burkinabè.
Une étude menée par Erman Lemener (coordonnateur des études du Samusocial international), Pedro Garcia Sanchez (directeur scientifique expert mandaté par le Samusocial international) et Ibrahim Yaro (sociologue-chercheur du Samusocial Burkina Faso). Lors de la présentation du rapport, le vendredi 27 février 2009 à la Chambre de commerce de Ouagadougou, l’enquêteur Ibrahim Yaro a expliqué que le terme "bacoraman" tire son origine de deux langues burkinabè, le dioula et le mooré. En dioula, le mot bacoro signifie aller à l’aventure, au dehors de la maison.

En mooré, il veut dire au dehors. Les bacoromans sont des enfants qui ont quitté leurs familles pour se retrouver dans la rue. M. Lemener a, quant à lui, expliqué que le rapport vise des objectifs de connaissance à travers la description du mode de vie des enfants vivant dans les rues de Ouagadougou. Cela dans l’optique d’aboutir à des conseils aux acteurs de terrain. Pour la collecte des informations du rapport, débutée en décembre 2007, M. Lemener a fait remarquer qu’il a fallu embaucher durant 14 mois un sociologue, Ibrahim Yaro, pour aller au contact des enfants.

Le cadre de l’enquête, la méthodologie, la revue de littérature, les enjeux empiriques, l’échantillonnage sont des parties du document qui prennent, selon l’expert Pedro Garcia Sanchez, en compte les points de vue des enfants et tous ceux qui s’occupent d’eux. Pour le chargé de programme du Samusocial international, Delphine Laisney, un bon plaidoyer a besoin de littérature. Ce premier rapport sur les enfants de la rue à Ouagadougou sera vulgarisé après quelques amendements.

Alassane KERE

Sidwaya

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