- Hervé Kaboré,
S.P. du PDDEB
Dans le cadre de la mobilisation sociale en faveur du Plan décennal pour le développement de l’éducation de base (PDDEB), un atelier de formation des formateurs en andragogie et en plaidoyer a débuté le 5 juillet 2004 à Loumbila.
C’est le ministre de tutelle, Mathieu Ouédraogo, qui a présidé l’ouverture des travaux.
Le PDDEB est aujourd’hui la bible de l’éducation de base dans notre pays. Ce Plan qui s’étend sur dix ans veut doper ce secteur de l’enseignement en portant le taux de scolarisation à 70% à l’horizon 2010. La réalisation de ces objectifs passe par l’appropriation de ce Plan par les communautés à la base.
C’est dans ce sens que la Direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) a initié cette session de formation au bénéfice de six régions du pays : Centre, Plateau central, Centre-Nord, Centre-Sud, Centre-Est, Est, Sahel.
La formation, qui se déroule dans les locaux de l’école nationale des enseignants du primaire (ENEP)de Loumbila, s’étend sur onze jours au cours desquels les séminaristes vont notamment s’informer sur le PDDEB, s’outiller en andragogie (technique de formation des adultes) et en technique de plaidoyer. La formation est assurée par le Réseau des communications sociales au Burkina. Jean Etienne Zoungrana, le directeur régional de l’enseignement de base du Plateau central, a, à l’ouverture des travaux, salué la présence du ministre Mathieu Ouédraogo, car "C’est une présence qui marque l’attachement du gouvernement au PDDEB".
M. Zoungrana a souligné que cet atelier de formation sur la mobilisation sociale en faveur du PDDEB se tient après les différents ateliers d’immersion. Cela est une bonne chose, car "Ce n’est pas en rangs dispersés qu’on va remporter la victoire". Avant de conclure, il a souhaité que "Chacun à la fin de cette formation joue pleinement son rôle de formateur".
Pour sa part, le ministre Mathieu Ouédraogo a exprimé aux séminaristes ses félicitations et encouragements pour tous les efforts et les sacrifices consentis pour la cause de l’éducation au Burkina. Le ministre s’est réjoui de la pertinence et des objectifs nobles de cet atelier.
"Le combat contre l’ignorance et l’analphabétisme, a martelé Mathieu Ouédraogo, doit être un combat mené par les communautés". C’est pour cela qu’il a appelé les participants à partager les connaissances acquises à ce séminaire avec les communautés de base disséminées dans tout le Faso.
San Evariste Barro
L’Observateur
