Actualités :: 2 calcinés à Tanghin, un égorgé à Pissy...La police nationale sur la (...)

Le commissaire adjoint du Commissariat central de police, Pascal Sindgo, a convoqué la presse nationale le 5 juillet 2004 pour parler des drames survenus ces derniers jours à Tanghin et à Pissy et où il y a eu morts d’hommes. Le Commissaire Sindgo avait à ses côtés son homologue de Boulmiougou, Zénabo Conombo, et l’officier de police Moussa Simporé de Nongremassom.

Les Burkinabè ont encore en mémoire les tristes affaires du mois de mars où il y a eu des meurtres avec à la clé des trafics d’organes et de sang humains.

Les premiers responsables de notre pays avaient alors instruit les forces de l’ordre de tout mettre en œuvre afin que les citoyens retrouvent la quiétude. Alors qu’on pensait que tout cela n’était plus que de mauvais souvenirs, voilà qu’en ce début du mois de juillet, l’actualité est à nouveau dominée par des drames.

Dans notre édition d’hier 5 juillet, nous relations le cas d’une femme (Marietta Ilboudo, 24 ans) qui aurait brûlé son mari Yacouba Kaboré (34 ans) et l’enfant de ce dernier, Oumarou Kaboré (13 ans). Nous expliquions que Dame Marietta avait mis le feu à la maison alors que les deux victimes s’y trouvaient.

La suspecte a été interpellée le 4 juillet et se trouve actuellement dans les locaux du Commissariat central de police de Ouagadougou, où nous avons pu la voir et bavarder avec elle. Elle ne reconnaît point le forfait et argue qu’elle aurait pu perdre elle aussi la vie dans l’incendie si elle n’avait pas eu le réflexe de se réfugier dans la pièce attenante servant de boutique. Cette pièce n’a pas été endommagée par les flammes.

La seconde affaire, qui a fait l’objet du point de presse, avait trait à un vol qualifié dans l’arrondissement de Boulmiougou. Dawon Yves Samba (27 ans), précédemment comptable à l’Institut supérieur de technologie situé à Gounghin (secteur 9), ne s’était pas rendu au service depuis 48 heures.

Inquiets, deux de ses camarades se rendirent chez lui pour s’enquérir du pourquoi de cette absence inexpliquée. Ils tombèrent sur une porte close tout comme celles des trois autres maisons de la cour.

Cependant, une forte odeur se répandait dans toute la concession. Le Commissariat de police de Boulmiougou, saisi, alertera le procureur, et lors d’une descente sur les lieux, les autorités enfonceront la porte de la chambre de Samba.

Stupeur ! C’est sur un cadavre en décomposition, couché dans une flaque de sang desséché, la gorge tranchée, que l’on tomba. La mort remontait à 48 heures. Coïncidence curieuse, la moto Rainbow de la victime avait disparu tout comme un étranger du nom de Boureima Guelbéogo, récemment hébergé par le défunt. Ce jeune homme d’une vingtaine d’années reste pour l’heure introuvable malgré les recherches de la police.

Sans doute que son audition aurait été d’une grande utilité. Au moment où nous bouclions la présente édition, nous apprenions qu’au secteur 30 de Ouagadougou, un grand braqueur venait d’être abattu par les forces de l’ordre. Nous y reviendrons.

Brice Kaboré
L’Observateur

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