L’épouse du chef de l’Etat français, Carla Bruni-Sarkozy, a effectué, le mercredi 11 février 2009, une visite de travail au Burkina Faso. Ce séjour de 24 heures entre dans le cadre de ses attributions d’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. A cet effet, elle a été reçue par le couple présidentiel burkinabè avant de se rendre au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pissy.
C’est un programme très chargé que celui de la Première Dame française, lors de son séjour hier dans notre pays où elle est arrivée la veille dans la soirée (17h 50). Sa première destination de la matinée, a été le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo.
Là-bas, Carla Bruni-Sarkozy a visité plusieurs pavillons dont l’hôpital du jour, où elle a pu se faire une idée de la prise en charge thérapeutique des femmes et des enfants infectés par le VIH/Sida, et du Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN).
En fin de matinée, c’est le Conseil national de lutte contre le Sida qui a servi de cadre à une rencontre entre la délégation française et les responsables du comité de pilotage du Fonds mondial au Burkina Faso.
Puis, était programmée une audience présidentielle. C’est exactement à 14h 40 que Carla Bruni-Sarkozy est arrivée au palais de Kosyam où elle a été accueillie par le couple Compaoré. Après une trentaine de minutes d’échanges, l’épouse de Sarkozy a confié à la presse avoir discuté, entre autres, de son programme journalier et de la mission du Fonds mondial avec ses hôtes burkinabè. A la question de savoir comment se porte le "couple" Carla-Nicolas, elle a laissé entendre que le foyer se porte bien et que son métier de chanteuse n’entrave en rien son rôle de première Dame.
La dernière étape de la visite, dans l’après-midi, a été le CMA de Pissy où l’ambassadrice du Fonds mondial a, une fois de plus, touché du doigt les réalités de notre système sanitaire. Le Dr Claude Linda Traoré, qui a présenté le centre, a confié que la visiteuse de l’après-midi a été sensible à l’état des femmes et des enfants infectés par le VIH. Aussi a-t-elle fondé l’espoir de recevoir un appui du Fonds mondial pour la prise en charge des patients, qui ne bénéficient plus de la gratuité du traitement depuis le retrait de Médecin sans frontières (MSF).
Le directeur exécutif de l’organisme international, le Pr Michel Kazatchkine, a, quant à lui, traduit son inquiétude face à l’impact que la crise financière pourrait avoir sur la mobilisation des ressources. Mais pour lui, "cette crise est aussi une manière de repenser nos systèmes".
Alima Koanda (Stagiaire)
L’Observateur paalga
