Actualités :: Alentours de Rood-Woko : Chaudes empoignades entre policiers et (...)

Il est 8 heures en ce jour du 10 février 2009 quand la police municipale arrive sur l’Avenue Urbain Yaméogo pour mettre de l’ordre aux alentours avant l’ouverture officielle du grand marché prévue initialement pour le mois d’avril et ramenée au mois de mars de cette année, selon des sources.

Sur les lieux, la police municipale procède à l’embarcation systématique des marchandises. Les commerçants protestent. Dans la foulée, c’est la bagarre entre agents de la police municipale et commerçants.

Des coups de poings “pleuvent entre les policiers et les commerçants”. Sidwaya qui était témoin a voulu savoir les raisons réelles, car ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit entre les commerçants et la police. Les premiers cités reconnaissent unanimement que l’occupation de la rue est illégale. Ils demandent toujours la tolérance des autorités municipales pour exercer leur commerce en attendant l’ouverture du marché. La raison de leur mécontentement est due au fait que lorsque la police municipale ramasse leurs articles, ils ne les retrouvent pas en totalité après avoir payé la contravention. C’est pour cette raison qu’ils refusent que les policiers embarquent leurs marchandises.

La version du directeur de la police municipale, Clément Ouango que nous avons rencontré sur les lieux est toute autre. Les jeunes ont refusé selon lui, de se dégager des barrières que la police a placées et y adossent leurs articles pour vendre. C’est en voulant les faire partir qu’ils s’y sont opposés. “Je suis venu ce matin pour leur rappeller que si jusqu’à présent, il sont toujours là, c’est dans l’esprit de tolérance. Mais par leur comportement, on peut mettre fin à cela, car ils n’ont pas le droit de s’installer là où ils sont”. Ils ont été prévenus à l’en croire, à plusieurs reprises que personne ne doit s’installer là où ils se trouvent après l’ouverture du marché, pour la simple raison que personne ne pourra fréquenter le marché avec un tel désordre. Toutes les voies menant au marché seront dégagées pour la fluidité du trafic.

“C’est l’objet de notre présence ici ce matin. Nous n’allons pas attendre le jour de l’ouverture du marché pour mettre de l’ordre. A partir de ce mardi 10 février 2009, nous avons plus de 50 policiers municipaux mobilisés pour mettre de l’ordre en attendant le jour J. Pour éviter ce que nous avons tous vécu par le passé, l’anarchie ne sera pas tolérée pour l’intérêt de toute la nation”, a martelé Clément Ouango.

Issiaka DABERE

Sidwaya

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