Avoir un mari, fonder un foyer, voilà le souhait de plus d’une fille , et quoi de plus normal ! Mais en ce domaine, il faut rester vigilant et lucide, car il y’ a plusieurs inconnues. Vouloir ne suffit pas, il faut la manière.
Mademoiselle G. B, a fait plusieurs échecs dans sa recherche d’un époux. Elle en a vu de toutes les couleurs. Ce garçon, le premier qu’elle a connu lui avait fait toutes les promesses. Ils se sont fiancés et elle avait pratiquement déménagé chez lui. Tout semblait baigner dans l’huile jusqu’au jour où elle s’est retrouvée en grossesse. Et là, son garçon de fiancé, une fois informé de cette situation, jura sur tous les toits qu’il n’en était pas l’auteur. Il demanda à G.B d’aller trouver le futur père de son enfant. Mise au
pilori et n’ayant pas de travail, la fille ne trouva autre chose à faire que de faire couler la grossesse. Triste fin d’une promesse de mariage !
Des mois, des années passèrent et Mlle G.B rencontra un autre homme. Se disant célibataire, il fit la promesse ferme d’épouser la jeune fille. Et voici que les sortie se suivent aux sorties. Et les cadeaux en plus. G. B se disait que cette fois-ci était la bonne. Ils s’apprêtaient à sceller les fiançailles quand la jeune fille apprit que ce garçon était légalement marié et père de deux enfants. Stupeur, colère et déception. Et les choses s’arrêtèrent là. G.B prit la résolution de ne plus se marier car se disait-elle, tous les hommes sont les mêmes, hypocrites, trompeurs et méchants ! Ne pas se marier, oui ! mais ne pas fréquenter les garçons, G.B ne le pouvait pas.
Et c’est au cours de ses multiples aventures et dans l’imprudence ce que notre jeune fille se retrouva de nouveau en grossesse. Le présumé auteur nia de toutes ses forces d’en être le responsable. Mais cette fois-ci, auteur connu ou non, la jeune se résolut de conserver la grossesse jusqu’ à terme. Très bonne décision. A l’accouchement, l’auteur était démasqué. En effet, le garçon qui avait été soupçonné est venu faire son méa-culpa et s’est présenté comme le père légitime du bébé. Il ne pouvait pas faire autrement car l’enfant lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Le comble, c’est que ce garçon ne fit rien pour aider G. B à entretenir l’enfant qui, malgré tout, a grandi normalement et fait la joie de sa mère.
Un revirement à 90°
Mlle G. B a brusquement changé et a décidé de se marier, coûte que coûte non pas avec le père de son enfant, car ce dernier ne veut pas d’elle. Elle attend donc quelqu’un d’autre. Un jour, un homme se présenta à elle, lui déclara son amour et son projet de l’épouser. Cet homme-là était marié et père de plusieurs enfants. Il promit à G. B qu’après le mariage, il lui trouvera une maison ailleurs car là la cohabitation avec la première épouse n’est pas envisageable. La fille voulut savoir qu’elle serait la réaction de l’épouse si elle venait à apprendre qu’elle a une coépouse. L’homme répondit sans gêne : "elle n’a pas le choix. Qu’elle accepte, ou je la vire et tu prends sa place".
Les choses sont assez claires et la fille sait qu’elle va faire mal à quelqu’un. Cette femme doit accepter ou se démettre. Mais G.B veut un mari, un toit, car convaincue que si elle attendait encore, elle deviendrait une vieille fille-mère.
"Pour un mari, je cause des dégâts !" La décision est prise. G. B va épouser cet homme. Elle sera la deuxième et peut-être plus tard la seule, lorsque la première sera expulsée pour opposition à la volonté de son mari ou pour mauvais comportement envers sa coépouse. G.B va se marier, c’est certain.
Elle a pris un grand risque et des risques. C’est comme si elle se disait, la fin justifie les moyens. Mais quelle sera la fin ?
Cette fille, s’est donné une vocation, elle s’est donné un sacerdoce. Briser un foyer et installer le sien ! D’abord, elle va créer une tension familiale qui va déstabiliser un couple, une famille. Elle va créer un malheur pour une autre femme et pour des enfants. C’est certain. La première épouse de l’homme a déjà annoncé les couleurs. Elle a dit : "ce n’est pas ici que ce mariage se fera. Je ferai voir le pire à cette fille. C’est elle ou c’est moi". Malgré ces menaces et tous les conseils à elle, donnés, la jeune fille persiste et signe. Elle va se marier à cet homme. Advienne que pourra ! Nul ne peut prévoir la suite de cette affaire. Un film à réaliser pour les générations présentes et à venir.
Ce que G.B ignore !
Et c’est la deuxième chose à retenir. Cet homme qui a pour elle de l’amourache et non de l’amour, s’en prendra un jour à elle. Il lui en voudra et très amèrement. Le temps viendra où cet homme se cherchera. Il ne sera l’époux d’aucune de ces deux femmes. Il sera l’auteur de leur malheur. G. B ne s’en sortira pas à bon compte. C’est sûr, c’est certain. Cet homme qui a pris sur lui de mettre en péril une union de plus de quinze années avec à la clé des enfants, cet homme-là, continuera de flirter avec une autre femme au dehors. Il n’a aucune moralité. Il a pris sur lui la responsabilité de crucifier sa femme, ses enfants, bref, sa famille. Prochainement, et très prochainement G.B n’aura que ses yeux pour pleurer. Elle sera une épouse abandonnée à elle-même, car un homme qui abandonne femme et enfants pour une autre, continuera dans ces mêmes aventures.
La troisième chose, c’est le feu que G.B jette sur la première épouse et les enfants. Ils n’oublieront pas de si tôt, cette autre vie dans laquelle ils vivoteront. Privés d’un époux, d’un père, ils s’en prendront amèrement à celle qui a pris sur elle une si lourde responsabilité. Le feu est allumé. Il va calciner des cœurs et des corps, des vies entières.
A G.B et à toutes celles qui agissent comme elle !
Il y a une logique simple dans la vie qu’il faut retenir. On ne construit pas son bonheur sur le malheur des autres. Bâtir son foyer sur la base de calculs et de projets lucifériens, c’est s’attirer tous les malheurs du monde. Avoir un mari est légitime et même souhaitable, mais il faut la manière. Un proverbe dit que "les parents ont mangé les raisins et les enfants ont des dents agacées". Il se peut que G.B échappe à la malédiction elle-même, mais très certainement le virus de cette malédiction s’est greffé pour de bon dans sa lignée. Chaque fille, chaque femme qui rêve au bonheur d’avoir un mari et un toit doit se dire que les autres filles et les autres femmes, leurs mères, leurs soeurs, leurs cousines aspirent aussi au même bonheur. Ne leur faites donc pas, ce que vous ne souhaitez pas que quelqu’un d’autre vous fasse ! C’est un simple bon sens ; une simple logique !
Rock Audacien D. DAMIBA, Conseiller conjugal : (Email : damibashalom@yahoo.fr)
Sidwaya
