Le 1er juillet s’est ouverte à Ouagadougou une session de formation et de recyclage des animatrices et des animateurs des cellules "femmes et enfants" du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des Peuples (MBDHP). Prévue pour durée 3 jours elle va permettre aux "élèves" de se familiariser avec la stratégie d’Information, éducation, communication (IEC).
Ils sont une quarantaine de formatrices et de formateurs de la cellule "femmes et enfants" du MBDHP en quête de connaissances en IEC (information éducation communication). Pendant 3 jours d’école, ils vont s’approprier les concepts de base, les différentes techniques d’élaboration, de planification et d’opérationalisation de la stratégie IEC. A l’issue de la formation ces animatrices et animateurs qui s’activent déjà dans les provinces à "sensibiliser les populations, femmes et enfants surtout aux droits humains", verront leurs capacités renforcées.
En tout cas, c’est le souhait du président du MBDHP, Halidou Ouédraogo. Cela est d’importance car selon lui l’information, surtout celle relative aux droits humains ne doit pas être gardée par et pour les seuls spécialistes. Ces droits doivent être connus dans tous les milieux, administratif, socioculturel, religieux, politique, etc.
Une des conditions pour les faire respecter et consolider le MBDHP, dans son statut de "Mouvement de masse et d’outil de contre-pouvoir". Halidou Ouédraogo a soutenu que son organisation est sur la bonne voie en ce sens qu’il a contribué pour beaucoup à "l’implantation de la culture des droits de l’homme au Burkina Faso". Chose quasi-inexistante il y a 15 ans, a-t-il rappelé. Aux membres actuellement en formation, il a demandé d’être attentifs.
Alassane KARAMA
Sidwaya
