Cet atelier, qui a eu pour cadre le siège de l’Association burkinabè pour le management de qualité (ABMAQ), vise à renforcer les capacités du personnel en matière de stratégies de lutte contre la pauvreté.
Il a été animé par une équipe du secrétariat technique pour la coordination des programmes de développement économique et social (STC-PDES), conduite par M. Bonoudaba Dabiré, secrétaire permanent de ladite institution. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le secrétaire général du MPDH, M. Vincent Zakané, représentant madame la ministre.
De l’exposé fait par le secrétaire permanent du STC-PDES et des débats nourris qui s’en sont suivis, les participants se sont familiarisés avec les objectifs quantitatifs du CSLP 1re version, qui se résumaient à la croissance du PIB par tête d’habitant de 3% entre 2000 et 2002 et de 4% en 2003, à la réduction de l’incidence de la pauvreté pour la ramener à 30% à l’horizon 2015 et à l’augmentation de l’espérance de vie de 10 ans sur l’ensemble de la période. Le constat à mi-parcours a fait ressortir que les ambitions macroéconomiques n’ont pas été pleinement réalisées.
Aussi, la nécessité de réviser le CSLP s’est imposée avec des innovations dans les objectifs quantitatifs majeurs, la formulation des indicateurs et la définition de cinq (05) domaines prioritaires nouveaux. Après 04 heures d’échanges fructueux qui n’ont certes pas permis d’épuiser toutes les interrogations, la clôture de l’atelier est intervenue aux environs de 14h20 avec le discours de madame Awa N’dèye Ouédraogo, conseillère technique, représentant Mme la ministre.
Elle a remercié l’équipe du STC-PDES pour sa disponibilité et reconnu qu’une seule journée ne suffit pas pour s’approprier le CSLP. Aussi a-t-elle souhaité la multiplication de telles rencontres d’échanges pour permettre au personnel du MPDH de mieux jouer sa partition dans la lutte contre la pauvreté.
DCPM/MPDH
