Actualités :: Union des jeunes avocats du Burkina : Me Pierre L. Yanogo prend le (...)

L’Union des jeunes avocats du Burkina (UJA-B) a organisé, vendredi 5 décembre 2008 à la maison de l’Avocat, une cérémonie de passation de service entre Me Dieudonné Bonkoungou, président sortant et le président entrant Me Pierre L. Yanogo.

L’Union des jeunes avocats du Burkina (UJA-B) a un nouveau bureau de sept (7) membres dirigé par le président Me Pierre L. Yanogo. La passation de service entre Me Pierre L. Yanogo et le président sortant Me Dieudonné Bonkoungou est intervenue le 5 décembre 2008 dans la salle Frédéric-Titinga-Pacéré à la maison de l’Avocat en présence du bâtonnier Me Antoinette Ouédraogo. Le président sortant Me Bonkoungou a fait brièvement le bilan de son mandat de deux (2) ans à la tête de l’UJA-B. Il a souligné qu’à un certain moment, l’UJA-B était presqu’en léthargie.

Cependant, depuis quelques années, une amorce est entamée et il souhaite que le bureau entrant puisse poursuivre cette relance.
"Que Dieu assiste le nouveau bureau dans la réalisation de ses objectifs", a-t-il dit. Pour le nouveau président, Me Pierre L. Yanogo, le "sommeil" des avocats s’est traduit par le silence de leur corps sur les grandes questions relatives aux atteintes et à l’indépendance de la justice, aux droits de la défense, aux droits de l’homme et à la démocratie. Selon lui, le mal qui mine la profession d’avocat est l’individualisme. Les avocats, surtout les jeunes n’acceptent pas s’engager pour une cause collective tant dans le barreau que dans l’UJA-B. "Nous préférons nous enfermer dans nos cabinets à la chasse du moindre honoraire sans être en mesure de dégager un temps pour la cause commune", a-t-il précisé.

Au cours de son mandat, le nouveau bureau se donne l’ambition de dynamiser l’UJA-B et apporter quelque chose à la profession.
Le bâtonnier, Me Antoinette Ouédraogo a invité les jeunes avocats à s’unir, s’entraider et d’être solidaires les uns des autres. "La frange jeune de la promotion est très individualiste. Cela n’enrichit personne. Sans la communauté, l’individu n’est rien", a-t-elle conclu.

Boureima SANGA

Sidwaya

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