Actualités :: LOTISSEMENT A BANFORA : Souleymane Soulama sort de sa réserve depuis (...)

L’opération de lotissement en cours à Banfora ne suscite pas des interrogations uniquement à Banfora. Les ressortissants de la région à Ouagadougou, en demandant le point au maire ont montré qu’ils en sont autant préoccupés. Souleymane Soulama, à qui nous avons plusieurs fois tendu le micro sans succès est sorti de sa réserve lors de la rencontre de Ouagadougou. Voici son explication :

"Depuis que nous sommes arrivés à la tête de la commune, nous avons commencé un travail par rapport à ce lotissement. Le MATD (ndlr : ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation) a également dépêché une inspection qui a déposé les résultats de son travail. Le MATD nous a donc envoyé des recommandations que nous avons commencé à exécuter.

Nous devrions recommencer le processus avec le bureau topographique, chargé du lotissement. La facture de ce bureau remontait à plus de 175 millions de F CFA alors qu’il n’y avait rien dans les caisses. Donc, le MATD nous a instruits de négocier un échelonnement sur plusieurs années avec le bureau topographique. Ce que le bureau a accepté et nous sommes en train de payer peu à peu. Il n’y a même pas longtemps, nous avons versé dix millions. Présentement, les techniciens sont environ à 90% de réalisation des travaux entrant dans le cadre du lotissement et sur le terrain, les parcelles commencent à être disponibles. Maintenant, le problème se trouve ailleurs.

Il y a une liste que nous sommes venus trouver, comportant près de 7000 noms. Avec le montant de la souscription de chacun d’eux, nous ne devrions plus avoir de dette envers l’entreprise chargée du lotissement. Mais, il se trouve que certains ont des quittances du trésor, d’autres ont des reçus de marché et il y en a qui ont payé et qui n’ont pas le moindre reçu. Comment faut-il gérer cette situation ? A la suite de l’inspection du MATD, une mission de la cour des comptes a suivi et a fait des investigations.

Le rapport de cette mission nous est parvenu et nous avons un mois pour réagir si d’aventure il y a des amendements avant qu’on nous donne l’autorisation de commencer les attributions. Bien sûr cette attribution commencera avec la liste que les inspections ont ressortie. Maintenant, ceux qui n’auront pas leurs noms sur cette liste se verront obligés d’aller repayer 50 000 autres francs s’ils veulent être pris en compte."

Mamoudou TRAORE

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