Louer une maison à Ouagadougou n’est pas du tout facile. Surtout avec ces temps de vie chère, nombreux sont ces bailleurs qui augmentent les prix des loyers pour pouvoir faire face à la situation. Les locataires dans tout ça ne font que subir. Ces derniers sont exposés à des augmentations brusques de loyer, à des menaces d’expulsion en cas de retard de quelques jours.
Nombreux sont ces locataires qui souhaiteraient une mise en place de régularisation des prix des loyers par les autorités car il est très difficile de faire face seuls à ces augmentations anarchiques. Il faut également permettre aux locataires de faire face à la crise. Raison pour laquelle certains bailleurs compréhensifs ont essayé de revoir à la baisse le prix de leurs loyers. Des attitudes de solidarité à saluer !
Verbalisée et amendée, mais pas entendue
Une Bobolaise de retour de Côte d’Ivoire le 25 septembre 2008, s’est vue infliger au poste de police frontière de Yendéré une amende de 3 000 F CFA pour « rixe sur la voie publique ». Mme Ouattara née Traoré Mariame, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’est sentie « frustrée » par l’attitude de la policière qui a tranché le différend, sans entendre sa version des faits. Selon ses explications, un peu avant Yendéré, en territoire burkinabè, un jeune homme arrête le véhicule de transport en commun dans lequel elle se trouvait.
Faute de place à l’intérieur, le chauffeur aurait proposé au nouveau passager de « s’accrocher » au véhicule, le temps qu’ils arrivent à Niangoloko où une personne devait descendre. Celui-ci accepte la proposition et allume une cigarette dont les rejets de fumée envahissent l’habitacle. Mal à l’aise, Mme Ouattara cherche en vain à connaître l’identité du fumeur qui la dérange. Elle profère des injures. L’intéressé sort de son mutisme et l’insulte à son tour. L’altercation verbale cède la place à une empoignade vite maîtrisée au poste de police de Yendéré. Les deux protagonistes sont invités à s’expliquer chez une policière. « Elle demande au jeune ce qui s’est passé. Après l’avoir écouté, elle me dit : Madame, vous n’avez pas raison », soutient Mme Ouattara qui ne comprend pas que l’agent de police n’entende pas sa version des faits. Pour elle, c’est inadmissible.
Neema agricole du Faso : rapprocher les semences certifiées des petits producteurs des Hauts-Bassins
Abdoulaye Sawadogo, président de l’Union des producteurs semenciers des Hauts-Bassins vient d’ajouter une autre corde à son arc avec la création de « Neema agricole du Faso ». Cette structure, selon son promoteur, a pour objectif la production et la commercialisation des produits agricoles, notamment les semences certifiées. L’idée est de les rapprocher des petits producteurs en ouvrant des boutiques dans la plupart des petites localités de la région des Hauts-Bassins. Par ailleurs, « Neema agricole du Faso » entend mettre en place un réseau de producteurs pour faciliter l’écoulement du fruit de leur travail aussi bien au Burkina qu’en dehors du pays. Déjà, cette structure a permis de ravitailler une partie de la Côte d’Ivoire en niébé et en pastèques généralement vendus dans les supermarchés. Dans le sens inverse,« Neema agricole du Faso » a permis à des producteurs ivoiriens d’écouler leurs papayes solo au Burkina où « la demande a été particulièrement forte pendant le jeûne musulman », soutient M. Sawadogo.
Fin du mois de carême : les décibels des bars reviennent à la charge
Les bars, buvettes et maquis ont commencé à retrouver leurs ambiances et sonorités habituelles. On constate en effet que la musique dans ces lieux a repris de plus belle. Il faut noter qu’à la faveur du mois de jeûne, les bars et buvettes avaient fait baisser les décibels de leurs appareils de musique pour ne pas déranger les prières et le repos des fidèles musulmans. La ville était ainsi devenue calme pendant les nuits du mois de carême. Mais comme dit l’adage, « Chassez le naturel, il revient au galop ».
La Rédaction
Sidwaya
