Le week-end prochain Sidwaya sera à l’honneur avec une série de manifestations entrant dans le cadre des 20 ans du journal. Les 2, 3 et 4 juillet, des activités socioculturelles et sportives seront au programme sous le haut patronage de son Excellence Paramanga Ernest Yonli, Premier ministre du Burkina Faso.
Il s’agit notamment des Journées portes ouvertes, des jeux de société (dame, waré) des compétitions de basket et volley-ball, une conférence publique sur le thème "Sidwaya, face au défi de l’émergence d’un Etat de droit" sera animée dans la salle de conférences de la Caisse générale de péréquation le 2 juillet à 18 h. A cet effet, deux éminents journalistes, M. Adolphe Luc Tiao, président du Conseil supérieur de l’Information (CSI) et M. Serge Théophile Balima, professeur à l’Université de Ouagadougou seront les principaux animateurs de cette conférence.
La fête sera agrémentée par un grand gala dans la salle des banquets de "Ouaga-2000". Entre deux plats servis, une pléiade d’artistes musiciens (Salif Kéita, Ami Koïta, Magic System, Harpe de David). Des vedettes nationales, notamment Georges Ouédraogo le Gandaogo national, Bill Aka Kora, Solo Jah Kabako, Amety Méria imprimeront leur touche à la fête.
Les invités auront droit à un grand défilé de mode avec Pathé’O qui présentera sa nouvelle collection baptisée "Sahel".
Les 20 ans de Sidwaya se bouclent dans une ambiance de fête. C’est aussi un moment apportun pour le journal de faire peau neuve. Le journal Sidwaya, fondé le 5 avril 1984, logiquement célébrer devrait ses deux décennies le 5 avril 2004. La fête en différé s’explique par la rénovation de l’imprimerie qui vient d’être opérationnelle, engendrant un journal en couleur. Cette mutation "extérieure" devrait s’accompagner par une quête d’excellence dans le produit fini. Des défis restent à relever. Il importe de maintenir la confiance retrouvée avec les lecteurs à travers le traitement professionnel de l’information. une meilleure distribution du journal dans les grandes agglomérations et à l’intérieur du pays, la formation continue des journalistes et des imprimeurs donneront plus d’éclat au quotidien d’Etat.
Marceline ILBOUDO
Sidwaya
