Le drapeau du Burkina a été porté sur la cime des honneurs le
19 juin à Johannesburg en Afrique du Sud. Ouézin Louis Oulon,
journaliste à la RTB, a remporté le premier prix du concours
CNN-catégorie actualité générale - Médias électroniques
francophones. 1061 oeuvres enregistrées dans 13 catégories. 465 journalistes de 250 médias africains en compétition.
Les
professionnels des pays francophones étaient autorisés à
présenter leurs candidatures dans trois catégories sur treize :
photo, presse écrite, actualité générale radio-télé. Ouézin Louis
Oulon a damé le pion a ses concurrents. Il était naturellement
aux anges quand le jury, présidé par le directeur de Concorde
presse du Nigeria, Doyinsola Abiola, l’a proclamé meilleur
journaliste radio-télé de sa catégorie.
Le titre de son reportage ?
"Les travailleuses du sexe". Il a ainsi gagné un trophée, un
diplôme, un ordinateur Toshiba dernier cri, une imprimante et un
graveur CD.
Le premier prix en presse écrite a été décerné au journaliste
Allakagni Allah du quotidien ivoirien Fraternité Matin. Dans la
catégorie "Free press african award", Lokumu Kabamba du
journal gabonais, "Le journal", a été retenu par le jury.
Plusieurs lauréats ont aussi été distingués dans la section
presse anglophone.
Le concours "CNN african journalist of year" a été initié en 1995
par le Directeur de "The global media alliance", le Ghanéen
Edward Boateng. Objectif : récompenser les professionnels de
la presse africaine et les inciter à persévérer dans l’excellence.
Ouézin Louis Oulon a relevé le défi pour le Burkina. Son
reportage avait déjà remporté le premier prix d’excellence en
radio à la 7e édition des Galians
Paroles de lauréat
" A travers ma modeste personne, c’est la RTB qui a été honorée
et, partant, le Burkina entier. Je suis fier d’avoir remporté ce
trophée très convoité par les journalistes africains. Je remercie
tous ceux qui ont contribué à la réalisation de mon reportage. Je
remercie aussi les auditeurs.
En réalité, je ne produis jamais pour une compétition
quelconque mais plutôt pour mes auditeurs. Ces derniers ne
cessent d’ailleurs de m’encourager. Quand je produisais le
reportage "Les travailleuses du sexe", je n’étais pas au courant
du concours CNN. C’est plus tard que les fiches de candidature
sont arrivées dans notre rédaction. Et j’ai décidé de compétir".
Hervé D’Africk
Le Pays
