Actualités :: Arrondissement de Sig-Nonghin : Ibrahim Nébié se dit menacé

L’affaire défraye la chronique depuis quelques jours, et a fait les choux gras des journaux de la place : le maire de l’arrondissement de Sig-Nonghin aurait eu maille à partir avec une femme, une parente d’Ibrahim Nébié, qui nous a confié qu’il est menacé parce qu’accusé d’être l’auteur d’écrits peu amènes dans la presse à l’endroit du bourgmestre de Sig-Nonghin.

Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

• Je m’appelle Ibrahim Nébié. Je suis actuellement le président des "Amis de la municipalité de Sig-Nonghin".

Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?

• J’ai une formation de technicien forestier. J’étais en activité à Abidjan, où je travaillais pour la Société ivoirienne de Grumes et débités. Avec les événements survenus en Côte d’Ivoire, j’ai perdu mon emploi et je suis rentré au pays.

J’en avais saisi en son temps le ministre de la Fonction publique, Lassané Savadogo, qui m’a répondu avec beaucoup de sagesse. Il a eu à m’expliquer clairement le mode de recrutement à la Fonction publique. J’ai compris que je devais passer forcément par voie de concours pour m’insérer dans la Fonction publique.

Pour rester dans l’arrondissement de Sig-Nonghin, qui m’a accueilli, j’ai commencé à me battre, à faire ce que je pouvais. C’est ainsi que j’avais fait une pépinière ; j’avais même tenté de cultiver de l’hévéa, malheureusement, je n’ai pas eu de soutien. Et finalement, je me suis jeté dans la politique. Je précise que, depuis la Côte d’Ivoire, j’appréciais les actions du gouvernement burkinabè.

C’est ainsi que j’ai travaillé pendant trois mois à la Direction régionale de la campagne au sein du CDP, en 2005. La presque totalité des mandats de délégués du CDP ont été remplis par moi. Après donc avoir travaillé pour ce parti, j’ai estimé que je pouvais faire quelque chose dans mon arrondissement.

C’est ainsi que j’ai créé l’association dénommée "Les Amis de la municipalité de Sig-Nonghin". Il faut dire que le maire reconnaît mes efforts et mes compétences.

Mais, à un moment donné, les choses n’allaient pas bien, il y avait la division, et lui-même en avait fait une préoccupation.

Cette situation était difficile pour moi parce que je voulais travailler dans l’esprit de conjuguer les efforts afin d’aller de l’avant. Lorsque j’allais rencontrer un cadre du CDP de l’arrondissement, on rapportait cela dans "le bar du maire" pour dire que M. Nébié est désormais fidèle à telle ou à telle autre personne.

J’ai commencé à me méfier de la fréquentation de certaines personnes, mais je pensais toujours que le travail primait sur tout jusqu’à ce que ces derniers événements interviennent.

De quoi s’agit-il ?

• Il est ressorti de manière récurrente, de certains articles dans les journaux, que le maire a bâtonné une femme, propriétaire de maquis, qui se trouve être une parente. Jen ai été informé parce que c’est une parente.

Par la suite, j’ai reçu des appels que je ne comprenais pas. Quand mon téléphone portable sonnait et que je décrochais, il n’y avait pas de suite. Le 10 août, j’ai reçu un coup de fil délicat, qui a confirmé, peut-être, mes inquiétudes et émanant d’une cabine téléphonique, dont le numéro figure dans une correspondance, que j’ai adressée au maire de Ouagadougou, compte tenu de la gravité de la situation.

La voix me disait ceci : "Monsieur Nébié, vous avez été identifié comme étant l’auteur des écrits contre le maire de l’arrondissement de Sig-Nonghin dans les journaux ; attendez-vous à nous voir, vous allez recevoir une balle dans la tête". J’ai voulu connaître l’identité de la personne, mais elle m’a aussitôt raccroché au nez. J’ai donc composé immédiatement le numéro, et c’est ainsi que j’ai su que l’appel provenait d’une cabine dans les environs de Bissighin.

La même nuit, j’ai rédigé une correspondance, que j’ai adressée au premier magistrat de Ouagadougou, en attendant d’en saisir les forces de sécurité. Une plainte a été formulée dans ce sens.

Etes-vous l’auteur des écrits dont il est question dans les journaux concernant le maire de Sig-Nonghin ?

• Ce n’est pas possible ! Nulle part, je n’ai fait un écrit. Nulle part, je n’ai saisi la presse pour quoi que ce soit.

Agnan Kayorgo

L’Observateur

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