Actualités :: Endettement des militaires : "Faire du militaire un remarquable (...)

Le ministère de la Défense organise, du 11 au 14 août 2008 à Ouagadougou, un séminaire au profit d’une cinquantaine d’officiers et de sous-officiers des Forces armées nationales sur le thème : "La gestion du budget familial et de l’endettement du militaire".

"La problématique de l’endettement des personnels militaires peut être résumé en un seul mot : multi-endettement", a déclaré le ministre de la Défense, Yéro Boly, le 11 août 2008 à l’ouverture du séminaire sur le thème : "La gestion du budget familial et de l’endettement du militaire". Selon M. Boly, les personnels des Forces armées nationales, à l’instar des autres agents publics de l’Etat, ont toujours été confrontés au problème de la gestion rationnelle de leur budget familial et de leur endettement.
En ce qui concerne le militaire burkinabè, le ministère de la Défense veut mettre fin à son endettement en lui évitant des fins de mois difficiles. C’est la raison de l’organisation du présent séminaire de quatre jours et qui réunit une cinquantaine d’officiers et de sous- officiers à Ouagadougou.

L’objectif poursuivi est qu’à terme, "le militaire devrait être un remarquable gestionnaire de ses propres revenus, maîtrisant parfaitement le phénomène de l’endettement, principal frein à la performance individuelle et facteur déclenchant et aggravant de la dérive sociale", a indiqué Yéro Boly. Le formateur du séminaire, Abdoul Karim Traoré de Perfectum Afrique a souligné qu’il s’agit d’un transfert de compétence. "Il ne s’agit pas de former seulement une cinquantaine de militaires.

Mais de former des formateurs qui vont à leur tour, transmettre les connaissances acquises dans les casernes", a-t-il précisé. Pour parvenir à mieux outiller les militaires, M. Traoré a relevé que l’accent sera mis, entre autres, sur les modules comme "l’équilibre personnel", "les attitudes négatives à éviter" et "les attitudes positives à développer". Après tout, le formateur a fait observer aux participants que la solution à la "vie chère", ce n’est pas l’augmentation des revenus, mais leur bonne gestion.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)
Konwoman Rufin PARE
(stagiaire)

Sidwaya

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