L’augmentation des capacités d’accueil en vue du développement de l’enseignement supérieur au Burkina Faso fait partie des préoccupations du gouvernement. Déjà, les efforts consentis par l’Etat en matière d’infrastructures d’accueil sont significatifs. Toutefois, au regard de l’évolution des effectifs, le gouvernement reconnaît que des efforts restent à faire pour le développement aussi bien qualitatif que quantitatif de l’enseignement supérieur, d’où la prévision d’ouverture d’autres universités et la réalisation en cours ou à venir d’autres infrastructures au profit des universités du Burkina.
A titre illustratif, l’Université de Ouagadougou compte à ce jour vingt-six (26) amphithéâtres et trois (3) grandes salles réalisés par l’Etat ou avec l’appui des partenaires. Ces infrastructures sont soit de grande, de moyenne ou de petite capacité. Elle se repartissent comme suit :
six amphithéâtres de 1000 à 1500 places dont deux climatisés (les amphis E et D) ;
trois (3) amphithéâtres ventilés de moyenne capacité. Il s’agit des amphithéâtres A, B et C comprenant respectivement 600, 350 et 300 places ;
dix-sept (17) amphithéâtres de 100 à 200 places repartis dans les UFR ci-après :
* UFR / sciences de la santé : cinq amphithéâtres ;
* UFR/droit et sciences politiques : trois amphithéâtre, dont 2 climatisés ;
* UFR / sciences exactes et appliquées : un amphithéâtre climatisé ;
* UFR / lettres, arts et communication : deux amphithéâtres, dont un climatisé ;
* UFR / sciences humaines : deux amphithéâtres, dont un climatisé ;
* UFR / sciences de la vie et de la terre : un amphithéâtre climatisé ;
* Institut des sciences de la population (ISSP) : un amphithéâtre climatisé ;
* l’amphithéâtre ventilé de l’ex IUT.
A ces amphithéâtres s’ajoutent deux pavillons du SIAO d’une capacité de 2000 places chacun (ces places sont extensibles à 2500) et trois salles ventilées de 200 places chacune (la salle J, la salle 2.25 et la salle 10).
Toutes ces infrastructures ont été réalisées par des entreprises de la place et ont été réceptionnées. Elles sont mutualisées, c’est-à-dire que les étudiants d’une UFR, peuvent prendre leurs cours dans l’amphithéâtre ou les salles d’une autre UFR.
D’autres infrastructures sont en cours de réalisation ou programmées pour 2009 comme indiqué dans le tableau ci-joint.
La lecture de ce tableau permet de constater la construction prochaine et l’équipement d’un bâtiment R+2 à usage de laboratoire, d’enseignement des UFR / SDS, SEA et SVT. Ce tableau permet également de constater qu’il n’y a pas une seule année où une infrastructure imposante n’a été construite sur le campus.
Cela a amené certains à dire que l’Université de Ouagadougou est un chantier permanent.
DCPM/MESSRS
