Actualités :: Nouvelle Carte d’identité burkinabè : L’ONI tient son "premier (...)

Le secrétaire général de l’Office national d’identification (ONI), le commissaire Ambroise Amadou Diarra, entouré du commissaire central de police de Ouagadougou, Abdoulaye Ouédraogo et celui de Ouaga 2000, Emmanuel Nacoulma, ont échangé avec la presse sur un cas d’identités multiples concernant le sieur Abraham Okpa, alias Amoussou Aremou Akimou, le 1er juillet 2008 à Ouagadougou.

L’Office national d’identification (ONI), la nouvelle structure chargée de la délivrance des cartes d’identité burkinabè, tient son premier fraudeur. Selon le secrétaire général de l’ONI, Ambroise Amadou Diarra, qui a rencontré la presse (entouré du commissaire central de police de Ouagadougou Abdoulaye Ouédraogo, du commissaire de police de Ouaga 2000, Emmanuel Nacoulma et de l’officier Emile Kafando), le 1er juillet dernier.

C’est au cours du traitement de la demande de carte d’identité burkinabè du sieur Amoussou Aremou Akimou que le pot-aux-roses a été découvert. En effet, l’opérateur chargé du traitement s’est rendu compte, à la comparaison des données, que le certificat de nationalité que le sieur Amoussou a présenté, avait déjà servi à l’établissement d’un passeport ordinaire burkinabè en date du 21 octobre 2001, sous le numéro A1265048, au profit d’un autre individu dont la photographie (qui est celle d’Abraham Okpa) est différente de celle du demandeur Amoussou.

Au regard de cette donne, l’opérateur a rendu compte à la hiérarchie qui a pris les dispositions appropriées afin d’interpeller l’intéressé pour en savoir davantage.
Selon toujours les explications du commissaire Diarra, le mardi 10 juin 2008 aux environs de 11h, un certain Zackaria Gnanou s’est présenté à la réception de l’ONI, muni d’un recipissé du sieur Amoussou, aux fins de retirer la CNIB de celui-ci, alors que cela est interdit. Et s’étant rendu compte, qu’il s’agissait du récépissé de la demande suspecte, l’agent chargé de l’accueil a conduit Zackaria Gnanou, qui n’est autre que le complice de Amoussou, auprès des responsables de l’ONI.

De l’avis du commissaire Diarra, les premières interrogations ont permis de savoir qu’Amoussou est resté au niveau du parking de l’ONI, où il a été appréhendé. Le commissariat de police de Ouaga 2000, à qui les deux faussaires ont été remis, a aussi appréhendé un troisième complice, Ayila Lamidi, quoi que l’enquête ne soit pas encore terminée.

L’enquête a surtout révélé, que la vraie identité du sieur Amoussou, est Abraham Okpa.
"Cette tentative avortée d’usage de faux afin de se faire établir une nouvelle CNIB, nous conforte sur la pertinence du choix opéré par les plus hautes autorités de notre pays de faire usage de l’outil informatique pour l’établissement des nouvelles pièces d’identification tels que la carte nationale d’identité et le passeport burkinabè" dira le commissaire Diarra. Et le représentant de l’ONI d’appeler à la vigilance des citoyens sur les soins à apporter dans la conservation de leurs documents d’état civil.

Le commissaire du commissariat de police de Ouaga 2000 a, par ailleurs, montré à la presse, des produits alimentaires inapropriés saisis par ses hommes, fruit de l’imagination d’un individu peu scrupuleux. En effet, à l’aide de matériel installé à son domicile, cet habitant du secteur n°16 procédait à la fabrication de vinaigre et d’eau de Javel, écoulés dans les villages environnant de Ouagadougou. Sur dénonciation d’un consommateur, la police de Ouaga 2000 a pu appréhender ce curieux fabricant de produits, jugés dangereux pour la santé, selon des médecins.

G.S

Sidwaya

Cour pénale internationale : Intégrer le statut de Rome (...)
Lutte contre le SIDA : Un nouvel élan pour 2004
Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie (...)
Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations (...)
M. Abel Dabakuyo, directeur du FIFPR :Le processus de (...)
ONEA/Commune de Ouagadougou : pour une réglementation de (...)
Conférence annuelle des inspecteurs de l’enseignement (...)
Les faits divers de Sacré : Nez percé contre tête (...)
Les droits humains au Burkina vus par le MBDHP:L’esprit (...)
Cour pénale internationale : Des experts de la (...)
Éducation de qualité pour tous : Le crédo du SNEA-B
Accords de financement : La Suisse et la Libye (...)
Mutuelles de santé : Solidarité socialiste capitalise les (...)
Premières rencontres de biologie spécialisée : Un cadre de (...)
Santé : Pour une transparence dans la gestion financière (...)
Politique éducative et politique linguistique en Afrique (...)
Condom féminin : Une option judicieuse de protection
Fonctionnement des CHR : Un seul cardiologue pour neuf (...)
Droits humains : Pour l’abolition et la prévention de la (...)
Incivisme : il faut arrêter la gangrène
Nuit de la solidarité : 40 millions en une soirée

Pages : 0 | ... | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | 36645 | 36666 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés