A l’occasion de la Journée internationale des familles, célébrée le 15 mai de chaque année, l’arrondissement de Nongr-Maasom a permis à soixante (60) couples concubins de régulariser leur situation.
C’est devenu un rituel à Nongr-Maasom, depuis 2003. En effet, depuis cette date, les autorités de cet arrondissement organisent, au profit des couples concubins, des mariages collectifs à l’occasion de la Journée internationale de la famille, célébrée chaque 15 mai.
Cette année, ce sont soixante (60) couples, qui ont régularisé leur situation, devant le maire de Nongr- Maasom, Zakaria Sawadogo, en présence de nombreux parents et amis. Dans une démarche symbolique, le couple le plus vieux et celui le plus jeune ont été les premiers à se jurer amour et fidélité, devant le maire. Ainsi, Hilaire Sourwema, âgé de 64 ans, après 27 ans de vie commune avec sa compagne, a officialisé son union avec celle-ci.
Le plus jeune couple composé de Jean Appolinaire Compaoré et de Asseta Zabtodré, ont, à la suite des "papys", juré de s’aimer et de se témoigner amour et affection. A leur suite, les cinquante-huit (58) autres couples, par des "oui" tonitruants se sont fait déclarer maris et femmes, dans une ambiance faite de rires, d’ovations, d’approbations...Des nouveaux mariés, seul Somtindo Sawadogo était polygame, avec ses deux épouses.
Pour la directrice de l’Action sociale de l’arrondissement de Nongr-Maasom, Fatoumata Thiombiano, il s’agit pour la mairie de Nongr-Maasom d’apporter sa contribution à l’équilibre et à la stabilité des familles, à travers la régularisation de la situation des soixante (60) couples. Zakaria Sawadogo, le maire de Nongr-Maasom a beaucoup insisté sur la responsabilité des "nouveaux" maris dans la stabilité du couple,et a appelé à l’assistance et au respect mutuel, que chaque conjoint doit à l’autre.
Gabriel SAMA
Sidwaya
