L’atelier national de renforcement des capacités de mobilisation des fonds de la société civile pour la santé de la reproduction et la lutte contre le Sida a pris fin, jeudi 6 mars 2008 à Ouagadougou.
Renforcer les capacités en termes de plaidoyer, des différentes associations et structures visant dans la promotion de la santé de la reproduction et la lutte contre le VIH-Sida, c’est l’objectif recherché par l’association African solidarité en conviant ses partenaires en atelier du 4 au 6 mars 2008 à Ouagadougou.
Ainsi, trois jours de travaux ont permis aux participants de s’imprégner des documents-cadres des appels d’offres, des présentations de la santé de la reproduction et la lutte contre le VIH-Sida. Ils ont également partagé leurs expériences en matière de plaidoyer pour l’accès aux financements.
Pour le coordonnateur du projet « Euroleverage » Omar Kaboré, les résultats de la rencontre sont satisfaisants. « Nous sommes satisfaits de cet atelier. Nos partenaires nous ont accompagnés dans la compréhension des différents modules à utiliser », a souligné Omar Kaboré. Il affirme que les participants ont pu comprendre le fonctionnement des programmes de l’Union européenne et de l’aide extérieure et partant, maîtriser les techniques de montage d’un projet. « Nous avons aussi eu la chance d’échanger des expériences et de nous imprégner de résultats positifs mais également de cas d’échecs total », a dit M. Kaboré.
A la fin des travaux, les participants ont mis des consortiums en place. Toutefois, un travail de suivi permettra dans un avenir proche, le financement par la communauté européenne de 4 plans d’action de ces consortiums, selon M. Kaboré.
« La communauté européenne doit savoir que le Burkina Faso fait d’énormes efforts pour résoudre les maux qui minent son développement. Ainsi, nous demandons aux partenaires de nous appuyer afin que nous puissions répondre aux Objectifs du millénaire pour le développement », a exhorté le coordonnateur de projet « Euroleverage ».
Le représentant de DSW, Mathias Brucker, structure qui a financé la rencontre, est d’avis que beaucoup de fonds extérieurs n’arrivent pas aux associations burkinabè. Simplement parce que les propositions de projets sont de qualité médiocre ou les structures ne soumissionnent pas par ignorance. « Les résultats de l’atelier sont encourageants. Nous avons pu mettre en place 4 consortiums avec 4 plans d’action. Ces plans d’action seront étudiés dès qu’une opportunité se présentera. Nous sommes très confiants que nous aurons des financements additionnels pour améliorer nos activités ici au Burkina Faso », a conclu M. Brucker.
Charles OUEDRAOGO
Sidwaya
