Actualités :: Casse de la vie chère : La vie chère n’a pas de couleur politique

Toute abeille qui attaque un agresseur fait face à sa propre mort parce qu’elle est incapable de retracter son aiguillon. C’est pourquoi, en milieu moaga, on ne manque pas de donner ce conseil : "Evite la colère de l’abeille, qui s’éventre en piquant". Même si les casses perpétrées ces derniers temps pendant les manifestations contre la vie chère n’ont pas le même effet pour les casseurs et pour les populations, elles n’en sont pas moins absurdes.

Intéressons-nous au cas spécifique de la ville de Bobo-Dioulasso, où d’importants dégâts matériels ont été constatés : boutiques complètement dévastées, feux tricolores endommagés, routes détériorées et mairie de Dô entièrement saccagée. Même si nos autorités ne comprennent que le langage de la violence de sorte qu’une simple marche n’aurait pas suscité l’envoi d’une délégation gouvernementale dans la ville de Sya, il faut condamner avec la dernière énergie ces actes de vandalisme, que tous les citoyens payeront jusqu’au dernier centime.

Ce ne sont pas les usagers de la mairie de Dô qui diront le contraire, parce qu’ils ne pourront plus bénéficier des prestations de la commune ne serait-ce que l’établissement des différents papiers. Au temps fort de la crise Norbert Zongo, les habitants de Koudougou ont commis la même erreur pour ensuite se rendre dans une autre province à Yako afin de se faire établir leurs pièces d’état civil, bénéficier de prestations qu’ils auraient eues sur place. La mémoire de l’arrondissement est partie en fumée. Seuls ceux qui de l’intérieur comme de l’extérieur voulaient dissimuler des choses compromettantes se réjouissent de ce forfait. Que dire de ceux qui s’attaquent au commerce des particuliers ?

Les funérailles du père d’autrui peuvent ressembler à une fête. Mais attention ! demain quelqu’un d’autre pourrait fêter pendant que nous aurons les larmes aux yeux. La violence est tout simplement mauvaise et destructive. Et si dans cette logique on enregistrait des pertes de vies humaines, on serait moins intelligent que l’abeille, qui, dans son sacrifice personnel pour sauver sa ruche, ne se trompe pas de cible.

L’Observateur

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