L’Office national des Télécommunications, promoteur du Réseau de Téléphonie mobile TELMOB, a saisi l’occasion du passage du Tour cycliste du Faso à Bobo-Dioulasso pour organiser une conférence de presse.
Elle a porté sur ses prestations de services, ses forces et faiblesses, ses engagements et perspectives. C’était le 1er novembre dernier dans la salle des conférences du restaurant L’Eau vive.
Outre les journalistes de la presse nationale et internationale, un nombreux public a pris part à cette conférence de presse. Pour ce grand sponsor du Tour du Faso qu’est l’ONATEL, l’occasion était donnée pour répondre aux questions relatives aux imperfections constatées par nombre d’utilisateurs sur le réseau TELMOB et sur FASONET, le canal Internet. Au menu de cette rencontre aussi, les progrès réalisés et les perspectives. La parole a été donnée au staff technique, notamment à M. Bamouni, Directeur commercial et marketing de faire le point et de répondre aux questions.
L’ONATEL, ce sont actuellement 61 000 lignes et 70 000 d’ici la fin 2003, 6000 abonnés Internet, 100 cybercafés, 4500 télécentres, 46 milliards 200 millions d’investissements réalisés en 2002 pour un revenu de plus de 10 milliards 200 millions CFA. Conformément à ses missions d’origine de société d’Etat, c’est le pari de l’avenir qui importe. Il veut tout mettre en oeuvre pour moderniser ses services, ses équipements, sa démarche manageriale, étendre ses capacités nationales et internationales dans un esprit citoyen.
L’ambition est de rester leader au Burkina et d’être dans le peloton de tête en Afrique. D’où son plan stratégique avec de grands projets prévus d’ici fin 2004. Au nombre de ceux-ci, l’installation d’une fibre optique, l’extension du réseau TELMOB, la mise en oeuvre d’un réseau satellitaire, l’installation de 12 nœuds secondaires FASONET, un système de pré-paiement pour le fixe, etc. Toutes choses devant permettre une efficiente couverture de tout le territoire, des services plus performants même ceux à
caractère résolument social (santé, sport, culture).
Jean Luc BONKIAN
