Actualités :: Miss Burkina 2007 : Safiatou Diakité, une beauté venue de Bobo
Safiatou Diakité

La 15e édition de Miss Burkina a été remportée par Safiatou Diakité, Miss Bobo 2007. En effet, le vendredi 13 juillet à l’hôtel Sofitel Ouaga 2000, le jury, présidé par la 1re dauphine de Miss France, Sophie Vouzelaud, a porté son choix sur la Bobolaise de 23 ans.

Avec ce sacre, la nouvelle beauté n’a fait que récupérer la couronne de Miss Burkina 2006, Ramatou Barry, ressortissante de la même ville. Haute de ses 177 centimètres et pesant 58 kg, Miss Burkina 2007 est née le 23 juillet 1984 à Bobo, et sa famille y réside toujours. Safiatou Diakité, outre le fait qu’elle vient d’être élue meilleure beauté du Pays des hommes intègres, vient de décrocher son bachot. Elève en terminale G2 au « Bon Berger », elle vient ainsi d’obtenir son premier diplôme universitaire, à l’issue des examens du baccalauréat cette année. Que de succès donc pour cette charmante fille qui, d’ailleurs, fêtera dans une dizaine de jours son 23e anniversaire !

Retour à cette soirée sublime au cours de laquelle 13 prétendantes devaient mettre les atouts de leurs côtés pour bénéficier des faveurs du jury, qui prenait, entre autres, en compte la démarche, le sourire, la beauté du corps, l’exécution de pas de danse du terroir dont la candidate est originaire, la culture générale, etc.

Les deux premières sorties ont permis au public de se faire une idée de celle qui pouvait être retenue par les juges de la soirée. Des numéros revenaient régulièrement sur des lèvres : le 3, Amandine Ouédraogo de l’Oubritenga pour certains, pendant que d’autres penchaient pour le 11, porté par Safiatou Diakité, la Bobolaise. Un confrère originaire de l’Est avait lui, aussi, déjà sa Miss en la personne de Zaratou Prisca Ouédraogo. C’était à chacun son pari ou son pronostic, mais la suite des événements allait amener bon nombre de personnes à modérer leurs ardeurs.

Eh oui, la culture générale a été le bourreau de nombreuses, voire de l’ensemble des concurrentes. Si on ne s’éloigne pas de la question choisie, on tord, on torpille la langue de Molière. Des rires fusent de partout quand on dit, entre autres, « organes génitales ». Des voix s’écrièrent : « C’est quoi ça ! On ne peut rien pour ces gens-là...En plus, elles ne sont même pas belles ».

Outre ces insuffisances, il faut reconnaître que certaines musiques de terroir ne s’accommodaient pas à l’habillement et à la province d’origine des miss. Ainsi, la représentante de la ville de Sya, en tenue peulh, a épousé beaucoup de peine pour esquisser ses pas de danse et ce sur fond musical bobo ; celle de Zorgho a dansé du Warba sur du Wiré tandis que la candidate du Namentenga aura fait tout sauf des pas de Wedbindé. Et que dire de cette musique posée de Bil Aka Kora, qui n’a pas permis à la beauté du Nahouri de bien esquisser du djongo ?

Des failles qui méritent d’être corrigées lors des prochaines éditions. Des 13 prétendantes donc, c’est la n° 11, à savoir Safiatou Diakité, qui a été couronné Miss Burkina 2007. Ses 1re et 2e dauphines sont respectivement Amandine Ouédraogo (n°3) de l’Oubritenga et Ghislaine Bazié (n°4) du Boulkiemdé. Le public, avec 16 237 sms, a opté pour le classement suivant : 1re : Amandine Ouédraogo (n°3), 2e : Safiatou Diakité (n°11), 3e : Zaratou Prisca Ouédraogo (n°13).

La soirée, parrainée par l’épouse de l’Ambassadeur de France au Burkina, Eva Goldblatt, a été agrémentée par les belles prestations de la diva de la chanson ivoirienne, Aïcha Koné, et d’artistes burkinabè à l’instar d’Adji et de Bélissa.

Cyr Payim Ouédraogo

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Election de Miss Burkina : Tout dans les fesses et rien dans la tête ?

Depuis vendredi, Safiatou Diakité, une beauté émergée des rives du marigot Houet, est donc la nouvelle miss Burkina. Pour un an, elle sera la plus belle du Faso. Qu’importe le côté subjectif et relatif de toute beauté, le jury a tranché, et il faut accepter son verdict. Passons de ce fait sur les divergences de goût, chaque (télé-) spectateur ayant parfois sa miss à lui.

Passons également sur la réputation sulfureuse qui entoure souvent ce genre de manifestations, les promesses non tenues auxquelles on assiste parfois, etc. Mais s’il est par contre une chose sur laquelle on ne doit pas passer, c’est bien le niveau intellectuel des candidates. Comme à l’accoutumée en effet, chaque prétendante, après s’être déhanchée en tenues traditionnelle, de soirée, "de vérité", devait exposer sur un sujet de son choix (lutte contre l’excision, le Sida...).

Et c’est là que le plus dur a commencé pour certaines. A l’évidence, il est plus facile de s’exhiber en maillot de bain que de tenir un discours cohérent. Que de platitudes débitées, que de propos décousus, que de phrases sans tête ni queue. Il en est même qui sont incapables de faire un simple "sujet + verbe + complément" comme pour confirmer l’adage selon lequel certaines houris ont tout dans les fesses, mais rien dans la tête. C’était vraiment affligeant ! Ou bien elles n’ont pas préparé leur affaire ou bien elles ne sont pas particulièrement brillantes si on ose le dire. Le tract ? Peut-être. Mais émotion ou pas, si on n’a pas grand-chose dans le ciboulot, pas grand-chose ne peut en sortir. C’est l’évidence même.

C’était d’autant plus pitoyable que ces "contreprestations" en live étaient enregistrées devant la première dauphine de Miss France, qui a pu s’étonner d’une telle débauche d’inculture. Vraiment, on ne cessera jamais de le dire, pour représenter la beauté burkinabè, on veut bien avoir des têtes bien faites mais si en plus, elles pouvaient être bien pleines, ce serait le pied !

Car, ne l’oublions pas, une miss, c’est une ambassadrice de charme qui est censée défendre les causes nobles sur lesquelles justement on lui demande de dire quelques mots. Mais si déjà, les pétulantes postulantes trébuchent de la sorte, on se demande bien ce qu’elles pourraient faire de leur couronne si ce n’est écumer les soirées mondaines.

Pour tout dire, on devrait être plus regardant sur les niveaux de nos filles et de nos sœurs qui font œuvre de candidature pour éviter qu’elles viennent en public "verser leur figure par terre" et, partant, celle du Burkina. On ne leur demande pas d’avoir le Q.I. d’un Einstein ou d’un Newton et pas davantage la verve d’un Démosthène, mais il y a un minimum...

L’Observateur Paalga

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