Actualités :: Genre et éducation pour tous : le pari de l’égalité

Le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA) à Ouagadougou a servi de cadre, mardi 20 avril 2004, au lancement officiel du 2e rapport mondial de suivi sur l’Education pour tous (EPT) 2003-2004. Ce rapport de plus de 400 pages a pour thème "Genre et éducation pour tous, le pari de l’égalité". Il est le fruit de l’UNESCO.

Le 2e rapport de suivi sur l’EPT se penche sur la question du genre et particulièrement sur le pari de l’égalité. Selon le responsable à l’éducation formelle du CIEFFA, de tous les aspects qui ont intéressé le monde de l’éducation, l’accent a été particulièrement mis cette année sur l’éducation des filles et des femmes.

"Que ce soit à Dakar en 2000 ou à la déclaration des objectifs du millénaire en 2000 également, les objectifs relatifs au genre ont été ciblés", a souligné M. Sawadogo. Précisément à Dakar, a-t-il poursuivi, trois objectifs sur six étaient relatifs au genre : l’éducation primaire universelle, la réduction des disparités entre garçons et filles et l’égalité d’ici à 2015. Des perspectives du rapport montrent qu’il faut parvenir d’ici à 2005, à réduire les disparités entre les sexes. Pour cela, des engagements internationaux ont été pris. Dans ce sens, on peut noter le PDDEB, l’Initiative 25 pour 2005, une approche de l’UNICEF pour soutenir les pays ayant adopté des politiques porteuses dans le but d’atteindre la parité en 2005, etc.

"Il est plus que jamais indéniable que le destin de l’humanité, particulièrement de l’Afrique sera à l’image du sort réservé à la fille et à la femme", a noté le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Mathieu Ouédraogo. En effet, il est grand temps que le continent africain où plus de la moitié de la population est constituée de femmes, se départisse de certains préjugés discriminatoires défavorables à la femme. "Il est donc urgent d’insister sur la situation des filles et des femmes. Investir dans l’éducation des filles procure de nombreux avantages parmi lesquels le bien-être individuel puis familial, la participation démocratique et la croissance économique", a reconnu le ministre Ouédraogo.

Si l’objectif fixé pour 2005 est la parité entre les sexes dans l’éducation, les conclusions du rapport font apparaître que plus de 70 pays n’atteindront pas ce but. A la faveur des nombreuses initiatives en faveur de la scolarisation des filles au Burkina, le ministre Mathieu Ouédraogo espère que notre pays atteindra la parité entre les sexes dans l’éducation primaire avant 2005.

Charles OUEDRAOGO
Sidwaya

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