Actualités :: Accident routier : trois morts calcinés sur l’axe Pô-Dakola

La route tue par accident presque tous les jours, mais il y a des accidents qui diffèrent des autres, samedi 20 mars et très tôt le matin, les habitants de Pô ont vécu une atrocité d’un accident rare. Trois jeunes gens, dans un véhicule trafiquant de l’essence entre Pô et Dakola, frontière du Ghana ont été totalement brûlés après avoir fait un tonneau des suites d’une crevaison. Le véhicule, une 504 berline était chargée de bidons d’essence de plusieurs centaines de litres.

L’accident a provoqué un incendie qui a brûlé tout le véhicule, son contenu et les trois jeunes passagers à bord dont le chauffeur et deux élèves qui profitaient des congés pour se balader avec leur frère transporteur. Le chauffeur est mort calciné sur le champ. Transporté à l’hôpital de Pô, un des élèves meurt à Kombissiri en cours d’évacuation à Ouaga et son camarade aussi de ses blessures à Yalgado.

Cet accident à provoquer une grande consternation dans la ville et plus particulièrement dans le milieu des commerçants transporteurs et les trois familles éplorées. Cela a aussi suscité des débats et interrogations sur le trafic du carburant et surtout sur les conditions dans lesquelles cela se passe.

Le phénomène du trafique de carburant est très récurrent à Pô du fait que le prix du litre est nettement moins cher au Ghana. Un certain nombre de personnes gagnent leur vie dans cette pratique depuis longtemps à cause de l’absence de station où de pénurie à un certain temps. Aujourd’hui, une station d’essence fonctionne à plein temps à Pô mais la pratique reste tolérée en raison des facteurs socioéconomiques qu’on peu comprendre mais la pratique doit aussi être un peut réglementée pour sécuriser les investisseurs locaux.

L’autre aspect du problème est les conditions dans lesquelles les commerçants où transporteurs mènent cette activité. Le plus souvent, c’est avec des véhicules usagés qui comportent beaucoup de risques. Les véhicules sont aussi très surchargés à telle enseigne qu’il est impossible de le maîtriser si un problème technique ou mécanique survenait comme par exemple ce malheureux accident.

Léon COPIA
AIB/Nahouri

Mécanismes de suivi des politiques publiques : Des (...)
Initiative « Résilience par l’artisanat » : Vingt jeunes (...)
Ouagadougou : Une importante quantité de viande (...)
Affaire Lionel Kaboui : Le dossier en appel renvoyé au (...)
Burkina/Sciences : « Les enjeux de la recherche sont (...)
Burkina/Littérature : Dr Adama Sow présente « Une vie très (...)
Dédougou : L’éducation, la santé et l’économie dans le (...)
Burkina : Plus de 393 000 personnes touchées par le (...)
Burkina/Lutte contre le terrorisme : Un couvre-feu (...)
Hommage Pierre Claver Damiba : Un homme d’Etat passionné (...)
Burkina/Projet Procoton de la GIZ : Plus de 22 800 (...)
Burkina/Éducation : Un atelier pour l’accessibilité des (...)
Burkina/Sécurité privée : Pyramide Services livre sa (...)
Burkina/Promotion de la biodiversité : Vers la mise en (...)
Burkina/ Enseignement technique : Les épreuves sportives (...)
Burkina/ Canicule : Les conséquences sur la peau et (...)
Burkina/Fête du travail : La sécurité, les libertés (...)
Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit (...)
Burkina/Licenciement de Moussa Diallo, SG de la CGT-B : (...)
Fête du travail 2024 : Les journalistes de Lefaso.net (...)
Burkina/Orpaillage à Kalsaka : « J’ai eu trois millions de (...)

Pages : 0 | ... | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | 189 | 210 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés