Actualités :: Lutte contre la corruption : La Banque mondiale forme les journalistes (...)

Depuis le 2 février 2004, l’Institut de la Banque mondiale en collaboration avec le Centre Wanad (Bénin) organise des séances de formation à distance en journalisme d’investigation et économique à l’intention des professionnels africains de l’information. Une vingtaine de journalistes burkinabè bénéficient de cette formation tous les mardis et jeudis depuis Washington et ce, jusqu’au 2 mars 2004.

Pour la énième fois, la Banque mondiale apporte sa contribution à la promotion de la bonne gouvernance et l’éradication de la corruption dans les pays africains. Les hommes et femmes de médias africains bénéficient depuis début février 2004, de cours à distance sur le journalisme d’investigation d’une part et sur le journalisme économique, d’autre part.

Les cours se déroulent en séance de 3 heures (2 heures par vidéoconférences et une heure de préparation) pendant quatre semaines consécutives. Deux groupes A et B sont concernés par la présente formation qui comporte des séances de théorie et de travaux pratiques visant à aider les participants à améliorer leurs compétences professionnelles.

Onze pays francophones d’Afrique sont intéressés par cette formation. Le Bénin, le Burkina Faso, la RD Congo, la Côte d’Ivoire, Madagascar, la Mauritanie et le Sénégal forment le groupe B bénéficiant des séances du mardi et du jeudi. Le Cameroun, le Niger, le Tchad et le Togo constituent le groupe A pour les séances du lundi et du mercredi.

L’engouement des journalistes burkinabè

Au Burkina Faso, les cours à distance ont lieu à la représentation de la Banque mondiale à Ouagadougou. Les journalistes semblent accorder de l’intérêt à cette initiative de la Banque mondiale, au regard de l’assiduité permanente des bénéficiaires et de leur sérieux au moment des séances de formation. Les cours qui s’étendent sur un mois, visent à renforcer les capacités des journalistes dans la collecte documentaire, la conduite d’une interview de nature investigatrice, la recherche de l’information sur Internet et le traitement de l’information économique.

Pour la Banque mondiale, la société civile et les médias peuvent jouer un rôle important dans la création et le maintien d’une atmosphère qui décourage la fraude et la corruption dans la vie publique, d’où l’intérêt de cette formation qui sera sanctionnée par des attestations.

Enok KINDO
Sidwaya

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