Actualités :: Ramadan 2024 au Burkina : « Nous ne sommes pas véritablement en fête en un (...)

Le Burkina célèbre ce mercredi 10 avril 2024, la fête de ramadan, marquant la fin d’un mois de pénitence. Comme à l’accoutumée, c’est le "terrain Dabo Boukary" de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo qui a accueilli la prière du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (A.E.E.M.B), dirigée par l’imam Alidou Ilboudo. Pour ce dernier, l’on ne peut être véritablement en fête dans ce contexte actuel du pays.

Dans son sermon de la prière, l’imam Alidou Ilboudo a abordé des volets d’actualité et relatifs à la vie nationale, invitant en outre chaque fidèle à toujours améliorer son rapport à Dieu et aux hommes.

« Nous ne sommes pas véritablement en fête en un jour pareil, tant que près de deux millions de Burkinabè dorment à la belle étoile, loin des terres qui les ont vu naître, et dans des conditions précaires, à la merci des intempéries. C’est le lieu pour nous d’appeler à encore plus de solidarité et d’entraide, dans le respect de l’honneur et de la dignité des bénéficiaires", prône imam Ilboudo, pensée également tournée vers les autres peuples qui souffrent à travers le monde.

Davantage de solidarité, dans le respect de l’honneur et de la dignité

« Certes, nous traversons une crise sans précédent de notre histoire récente, mais nous sommes conscients de la situation d’autres peuples de par le monde qui vivent aussi des moments dramatiques ; nous sommes solidaires de tous les hommes qui souffrent dans le monde de par le fait d’autres hommes, simplement parce qu’ils veulent vivre libres, dignes et épanouis. Nous avons en pensée les populations de l’Afrique de l’ouest particulièrement, meurtries du fait de l’extrémisme violent, mais aussi d’autres peuples comme les Palestiniens, à qui il est refusé le droit d’exister et cela, sous le regard impuissant de la communauté internationale », a exprimé le leader religieux, qui souligne ici qu’en tout temps et tout lieu, l’injustice devrait être combattue avec la dernière énergie.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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