Actualités :: Prix Prosper Kompaoré pour le théâtre en Afrique : 1,5 million de francs CFA (...)

L’Association culturelle Sylvie Chalaye (ACSC), en collaboration avec l’Institut français de Ouagadougou, a lancé, le samedi 6 avril 2024, au cours d’une conférence de presse, la deuxième édition du Prix Prosper Kompaoré pour le théâtre en Afrique. Cette édition compte maximiser sur les prix afin d’accompagner les dramaturges dans leurs créations. Ainsi, le 1er aura 1,5 million francs CFA ; 1 million pour le 2e et 500 000 francs CFA pour le 3e.

Le comité d’organisation du Prix Prosper Kompaoré pour le théâtre en Afrique a décidé de ne plus prendre en compte le volet édition et de maximiser sur les prix afin d’accompagner les dramaturges dans leurs créations. C’est l’information majeure de la 2e édition. Ainsi, le lauréat de la 2e édition du Prix Prosper Kompaoré pour le théâtre en Afrique se verra décerner la somme de 1,5 million de francs CFA ; 1 million pour le 2e et 500 000 francs CFA pour le 3e.

Quelques lauréats de la 1re édition en image

L’autre innovation de cette édition, c’est que les lauréats de la 1re édition peuvent prendre « exceptionnellement » part à la 2e édition. Pour le directeur exécutif de l’Association culturelle Sylvie Chalaye, Dr Pingdewindé Issiaka Tiendrébéogo, il s’agit d’être juste avec les lauréats de la 1re édition et de présenter des excuses pour un engagement qu’ils n’ont pas pu tenir pour l’instant mais qui le sera « incessamment ». Il s’agissait d’éditer les six pièces (lauréats de la 1re édition). De ses explications, on retient que cela est dû aux actes de vandalisme subis par leur partenaire, l’Institut français de Ouagadougou. Pour ce qui est des autres serments, qui sont les lectures des textes primés pendant les Récréatrales, la mise en scène de la pièce lauréate Calypso, ils ont été tenus.

L’ACSC a décidé de ne plus prendre en compte le volet édition et de maximiser sur les prix afin d’accompagner les dramaturges, selon son directeur exécutif

Pourquoi un prix « Prosper Kompaoré ? »

« Plutôt que d’honorer des personnalités qui ne sont plus de ce monde, l’ACSC dans sa politique culturelle, a décidé de rendre des hommages anthumes à des personnes qui ont fait leurs preuves dans le milieu des lettres et de la culture », a décliné Dr Tiendrébéogo. Prosper Kompaoré, a-t-il fait remarquer, étant l’une des figures marquantes et emblématiques du théâtre et de la culture au Burkina Faso, a donc reçu l’onction du comité de pilotage de l’ACSC pour porter le nom du prix. Cet homme, a-t-il ajouté, a consacré plus de cinquante ans de sa vie à former des milliers de comédiens au Burkina Faso et dans le monde entier.

En marge de la conférence, la pièce lauréate Calypso, a été mise en scène

Le directeur délégué de l’Institut français, Pierre Muller, a laissé entendre que l’Institut a décidé de soutenir cette activité pour plusieurs raisons. « La première, est que nous croyons au pouvoir transformateur de la création artistique. Parce que la création relie les âmes, elle permet aux gens de s’élever au-dessus de leur situation et de communiquer par-delà les frontières », a-t-il fait savoir. La deuxième raison, de ses dires, est liée aux circonstances. « Vous savez que l’institut français reste fermé donc, nous essayons de nous rapprocher des lieux de culture qui existent dans la ville. Que ce prix s’appelle Prosper Kompaoré est un argument supplémentaire parce que ce monsieur est une figure importante du théâtre et de la formation théâtrale au Burkina Faso », a-t-il terminé.

L’Institut français a décidé d’accompagner le Prix pour plusieurs raisons, à écouter son directeur délégué, Pierre Muller

Le directeur régional de la culture du Centre, Mamadou Namoutougou, a pour sa part félicité et encouragé les membres du comité d’organisation, le partenaire, les sponsors, qui d’après lui, ne ménagent aucun effort pour que cette édition connaisse un franc succès. Car, a-t-il développé, le théâtre a un grand rôle à jouer dans la réflexion sur les défis auxquels notre continent est confronté et dans la construction d’une identité africaine forte et positive. « Donc, soutenir ce projet c’est soutenir la paix, la cohésion sociale, l’union, en un mot le développement de l’Afrique tout entière. Merci encore au promoteur et bon vent au Prix Prosper Kompaoré pour le théâtre en Afrique », a-t-il clos.

Le directeur de la culture du Centre a souhaité bon vent au Prix Prosper Kompaoré

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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