Actualités :: Les noms propres n’ont pas de signification mais, une explication

Comme annoncé dans la publication précédente, nous avons promis de revenir sur le projet de recherche sur les significations des noms propres au Burkina Faso qui est conduit par le ministère en charge de la culture. D’entrée, il convient de préciser que l’idée en elle-même est salutaire et il est tout à fait indiqué d’orienter les générations futures sur les charges de leur nom de famille ; ce qui peut être sources de motivation à l’instar de ce que font les griots. Il s’agit également de découvrir un pan de notre ethnographie, de notre société, de notre culture et de notre historiographique. Nous sommes, par conséquent, tout à fait disposé à apporter notre appui comme nous l’avons d’ailleurs notifié aux acteurs qui conduisent ce projet. Il y va de l’intérêt de la science, de la paix sociale et surtout de notre histoire.

Cependant, il y a lieu d’attirer l’attention des auteurs et acteurs de ce projet sur la nécessité de prendre des précautions pour que les effets contraires ne surviennent, compte tenu du caractère sensible des matériaux utilisés que sont les langues, les mots, les mémoires des familles, les patronymes (noms de familles), des ethnies, des communautés...

Pour rappel, un projet similaire, qui a été mené dans notre pays, a donné comme résultat de gentilé (nom d’habitant de lieu) des montres linguistiques comme les Danois (habitant de Dano), des Ouagavillois (et non Ouagalais qui est fréquent) que personne n’utilise encore. Ça coûte de l’argent au contribuable dans ce contexte de rareté des ressources, mais, ça peut aussi perturber la paix sociale, ce qui est encore plus grave au moment où l’on cherche à éteindre d’autres feux.

Le présent texte nous a été inspiré à la suite d’une série d’interpellations de la part de nombreuses familles et / individus qui ont été frustrées par le rendu provisoire de ce projet qui est en circulation sur les réseaux sociaux. Il nous revient, selon certaines indiscrétions, qu’il s’agit de fuite et non de document officiel. Quoi qu’il en soit, ce document en circulation porte bien le timbre d’un ministère qui est une institution au service de la culture, gage de cohésion sociale et de la paix dans notre pays. Aussi, à l’allure où vont les choses, il faut craindre que les résultats ne prennent le chemin inverse, tant les frustrations et autres récriminations sont-elles si fréquentes. Ainsi, si en réaction au résultat « ayant fuité », des personnes de même patronyme se sont réunies en urgence pour apporter des réponses - le plus souvent - sous forme de démenti, d’autres ont préféré bouder ou encore grogner dans les milieux où l’on peut encore les entendre.

Aussi, dans les lignes qui suivent, nous allons prendre un seul cas pour illustrer nos propos. Ainsi, nous allons passer en revue les faiblesses des argumentaires développés sur ce nom de famille avant d’exposer les aspects théoriques qui restent à revoir sur toute la ligne. Si vous avez l’habitude de désavouer la théorie au profit de la pratique, retenez que la faiblesse théorie qui est le maillon faible de ce projet va tout remettre en cause.

Nous mesurons les limites objectives de cet échantillon sur les près de 500 noms de famille, mais, nous espérons que beaucoup se reconnaîtront dans les éléments que nous allons exposer et surtout qu’ils vont se donner la peine de compléter les informations pour l’avancée du projet que nous souhaitons de tout cœur.

A cet effet, pour le cas spécifique de notre patronyme Sanogo, nous n’avons pas besoin de faire de longues digressions pour montrer qu’il s’agit d’une réalisation sous l’influence de l’orthographe de la langue française qui a montré ses limites dans l’écriture des noms africains. En effet, ce patronyme se réalise Saanɔgɔ, Saanɔɔ, Saganɔgɔ, Sakanɔgɔ ou encore Saanɔɔ et chez certains ou même Saanɔɔn en mandingue (bambara, dioula, malinké, markadafin…). En français, ça donne Saganogo, Sakanogo, Saganoko, Sanogo, Sanogoh, Sanogho, Sanoh, Sanon, Sano... Nous en oublions certainement. Mais, retenons que la fiche de collecte de patronymes nationaux des acteurs du projet ne fait aucune mention des variations possibles des termes en usage ni d’ailleurs la langue dans laquelle le nom de famille est formalisé. Signalons tout de même que les voyelles longues /aa/ et /ɔɔ/ s’expliquent, en général en mandingue, par la disparition des vélaires (k ou g) entravées entre deux voyelles comme dans /aka/, /aga/ ou encore ɔkɔ, ɔgɔ comme nous pouvons les voir dans Sakanɔkɔ, Sakanɔkɔ, Saganɔgɔ ou encore Saanɔkɔ, Saanɔgɔ…

Mais comme le /ɔ/ ouvert du français dans nom s’écrit avec la même lettre que le /o/ fermé de nommer, la reconduction systématique des lettres de l’alphabet de la langue Molière n’a fait qu’en rajouter aux difficultés orthographiques des langues africaines. Dieu sait que la majeure partie des patronymes varient à cause des lettres de l’alphabet du français.

Ensuite, dans un document intitulé projet de répertoire des patronymes au Burkina Faso, il est écrit ceci au numéro 414 à propos de :
« Sanogo est un patronyme venu du Mali et signifie « qui travaille l’or, un homme simple ou bijoutier ». Ils parlent le dioula, le tousian et le marka. Leurs totems sont l’äne, le chien et le porc. Ce patronyme est rencontré dans les Cascades, le Kénédougou, à Sindou. Leurs parents et alliance à plaisanterie sont les KONE, DEMBELE, DIARRA, TRAORE, DIAWARA, les peulh, les buaba, les djan, les birifor et les marka ». (sic)

D’entrée, il faut noter que nous ne pouvons que saluer cette initiative car nous en découvrons sur nous-même, ce qui n’est pas du tout mauvais. Cependant, il faut noter que beaucoup de confusions se bousculent dans ce document et dans notre tête :
-  Premièrement, lorsqu’il est écrit qu’ils « viennent du Mali », il serait indiqué de dire de quel Mali s’agit-il ? Car le Mali historique est certainement plus vaste que le Mali actuel et du coup le lecteur est perdu. Il se peut donc qu’ils viennent du Mali historique qui correspond à la zone qu’ils habitent encore actuellement au Ghana, au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée et même au Sud du Sénégal. L’empire du Mali, si de ça il s’agit, - selon la vision de ses créateurs- « il s’arrête où s’arrête le karité ». « On vient du Mali », on vient d’Arabie ou encore de l’Egypte… sont, le plus souvent, des constructions reposant sur une volonté manifeste des groupes de se rattacher à un passé prestigieux et ça c’est connu dans les sources orales. Ça ne veut pas dire que tout le monde raconte des histoires, tout de même.

-  Deuxièmement, que les Sanogo seraient donc forgeron (un bijoutier…) ; dans la société mandingue à laquelle ils appartiennent sans doute, il n’y a que ce groupe social qui travaille de l’or. Bon ! avec la fièvre de l’or actuel, on n’en sait jamais. Même les Loby s’y mettent maintenant, comme quoi, les traditions ne résistent plus à la pression du dieu Hermès. Mais dans l’histoire des familles sanogo que je connais, on a vu des marabouts, des marchands … des griots, mais pas encore des forgerons. A cet effet, nous avons une requête : s’il y a une famille sanogo forgeron, merci de vous signaler et on va augmenter notre connaissance sur nous-mêmes.

-  Troisièmement, comme nous ne savons pas ce qu’est « un homme simple », on va passer là-dessus. Un appel est lancé au Professeur Maïga et à son équipe de socio-anthropologues pour nous éclairer sur la notion « d’homme simple ».

-  Quatrièmement, « Ils parleraient le dioula (quel dioula ?), le tousian, le marka » : que ça ?... Après avoir oublié de signaler que ce patronyme est transfrontalier, car présent dans presque tous les pays anglophones : Ghana, Liberia, Gambie, Sierra Leone,… et francophones de la sous-région et sous différentes variantes (voir ci-dessus), on en arrive à le réduire qu’à trois ethnies alors que la grande composante est Senufo, Dioula, Dafin, Soninké et on en trouve même chez les Moose du Yatenga. Le Cheikh Sanogo au quartier Colma à Bobo-Dioulasso peut témoigner de son appartenance à l’ethnie moose et vous pouvez vérifier.

-  Cinquièmement, on mélange les parents et alliances à plaisanterie alors qu’il faut bien attirer l’attention des rédacteurs que chez les Sanogo, les parents et alliés ne sont pas à confondre. Nous avons publié un papier sur ce sujet en 2017 à Abidjan. Pour faire simple, suivons les anthropologues pour dire que les alliances sont des relations contractuelles, des liens sacrés, issus d’histoires multiséculaires entre deux groupes ethniques, deux villages…. En revanche, la parenté est un lien de sang qui commence le plus souvent avec des relations matrimoniales. Les relations de parenté à plaisanterie sont des liens sacrés contractés, le plus souvent entre les ancêtres. En revanche, les parents apparaissent sur un même arbre généalogique. Les termes cousins et tonton qui s’appliquent au premier venu ne font que rendre cette situation encore plus complexe et nous y reviendrons sous peu.

-  Sixièmement, il fallait préciser la nature des termes que vous allez utiliser dans le rapport. En d’autres termes, est-ce qu’il s’agit des autonymes ? (la façon dont les ethnies se désigne elles-mêmes) ou les autonymes ? (appellation venant des voisins). Ce point nécessite des recherches plus approfondies car la plupart des ethnies n’ont pas un nom global pour désigner l’ensemble même si des sous-groupes en ont. A cela, il faut ajouter l’orthographe officielle des ethnonymes qui vient, en général, des travaux de recherche scientifique eux-mêmes influencés par les langues d’origine de ces africanistes que sont l’arabe, l’anglais, le français, l’espagnol…Par ailleurs, il est retenu qu’en français, les ethnonymes s’écrivent avec majuscule au début comme les Peulh, les Bua, les Jan, les Birifor et les Marka tandis que pour les langues, il faut utiliser la minuscule alors qu’en allemand, il faut la majuscule dans les deux cas.

Par ailleurs, les patronymes ci-dessus cités sont loin d’épuiser la liste des alliés à plaisanterie des Sanogo. En effet, il fallait juste connaître l’histoire de cette famille pour se rendre à l’évidence qu’en tant que composante des Kamamogokunda (familles maraboutiques) (l’article 3 de la Charte de Kouroukan Fouga), elle a des liens particuliers avec tous les clans mandé. D’après les sources arabes, on note que les ibadites SAGANUGHU furent les premiers précurseurs du mouvement d’islamisation de l’Afrique de l’ouest.

Sans épuiser les points faibles du cas des Sanogo dans lesquels beaucoup vont se reconnaître, passons maintenant aux aspects théoriques de l’étude et nous terminerons certainement par les faiblesses méthodologiques.

Ensuite, sur le plan scientifique même, l’onomastique, qui est une branche de la linguistique, a ses démarches propres et son objet d’étude est connu : il s’agit du nom propre.

Pour rappel, si la linguistique est l’étude du signe linguistique avec ses deux faces signifiant / signifié (Saussure F.), le nom propre n’est pas un signe linguistique ordinaire. Il est bien celui qui n’a pas de signifié comme le nom commun qui en a un ou même souvent plusieurs. Quand je dis table, le boucher et le mathématicien ne pensent certainement pas à la même chose. Le tailleur et l’éditeur non plus ainsi que le philosophe et le menuiser. En termes simples : quand je dis table, ça peut renvoyer à un meuble en bois, à un ensemble de mots rangés comme la table des matières ou encore à un élément abstrait comme mettre les choses sur la table pour dire examiner sérieusement ou encore « se mettre à table » pour dire « avouer », d’après la police… Pour ce qui est du nom propre, c’est plus compliqué. On va y aller doucement…

Quand je dis Madou, il s’agit d’un « prénom de garçon dioula » n’est-ce pas ? Dans la même famille, il y a sans doute d’autres garçons mais Madou ne désigne qu’un seul individu parmi l’ensemble de son espèce (famille). Et ce garçon qu’on appelle Madou n’a aucun sens, aucune signification. Le signe linguistique du nom propre a certes un signifiant (ce qu’on dit et ce qu’on entend) mais n’a pas de signifié comme celui du nom commun qui peut renvoyer à plusieurs sens ou plusieurs référents. La Famille a juste décidé de l’appeler ainsi parce qu’il est garçon et un garçon, ça porte un prénom de garçon, c’est tout. S’il y a d’autres Madou dans la même famille, on a devoir ajouter quelque chose pour marquer la différence. On a ainsi, les Madoufitini (cadet), Madoujan (Grand), Madoufin (noire). La langue est suffisamment riche pour marquer la différence entre des personnes qui portent le même prénom dans la famille ou dans le quartier, dans le village.

De même, quand je décide d’appeler ma motocyclette « Germaine », cette appellation devient ainsi un nom propre comme celui de mon chien « Tout passe » et je l’appelle par ce nom propre. Donc, « Germaine », renvoie qu’à ma seule moto qui comme les autres s’appelle aussi moto. Mais, elle se particularise par le fait que « Germaine » ne désigne qu’elle et elle seule parmi toutes les motos qui sont sur le parking, dans la famille ou encore dans le village et même dans le monde. Le nom propre ne s’attribue qu’à l’individu tandis que le nom commun désigne tous les référents auxquels il renvoie.

En cas d’homonymie (individus portant le même nom propre), le groupe va toujours trouver les astuces pour « lever l’ambiguïté ». S’il s’agit des élèves d’une même classe, les noms de famille suffisent et au cas où il y a encore confusion comme les cinq Amadou Sanou d’une même classe, le maître va devoir trancher, soit en ajoutant le nom du père ou en attribuant des numéros.

Mais lorsque cette situation survient dans les familles, il y a toujours des solutions que la société a élaboré. Ainsi, même dans les cas où les prénoms sont attribués suivant un ordre de naissance chez les enfants d’une même mère comme chez les Peul, chez les Toussian ou encore chez les Senufo et même chez les Loby, les prénoms sont attribués aux enfants suivant le genre et suivant l’ordre de naissance chez la même mère. Chez les Toussian, par exemple, les filles ont jusqu’à 5 prénoms et la sixième n’en a pas tandis que les garçons en ont jusqu’à 9. Chez les Senoufo, deux garçons de mère différentes avec le même rang de naissance se verront ajouter les prénoms de leur maman comme chez les Bambara. On a ainsi Ngolo (troisième garçon) de Souma (mère) qui va donner Suma ka Ngolo et deviendra en réalisation rapide Moumahoro en passant par SoumaNgolo, SoumaNgourou… Il est de même pour Seri (prénom de garçon) fils de Founè (mère) qui donne Funèseri et par assimilation Foniséri. On peut vous attribuer un prénom parce que vous êtes né en cours de chemin et vous êtes Sogo (Bobo) ou encore après votre initiation, vous avez été confié au marigot (Logho) en Senufo.

Ainsi, en intitulant cette étude Projet sur les significations des noms propres, il y une réelle méprise sur le plan théorique car comme on vient de le dire, le nom propre n’a pas de signification, mais une explication. Ainsi, en lieu et place de chercher les significations des noms de familles, le projet pourrait se réorienter en cherchant les origines, les variantes, les langues utilisées ainsi que les explications des noms de famille. Il est inutile de rappeler que le questionnaire qui est mis en circulation n’as pas pris en compte ces éléments théoriques.

Pour s’arrêter, sans conclure ni terminer, disons que le projet est à reformuler en révisant ses aspects théoriques et pratiques. Quand on étudie un phénomène social, il faut toujours se situer dans la science appropriée avec ses bases théoriques sans lesquelles la démarche scientifique est impossible. De même, la méthode de collecte des données doit tenir compte du contexte et de la nature de l’objet en question. Une bonne connaissance de la nature même du nom propre s’impose si l’on tient compte du fait que dans la science qui l’étudie, il a un traitement spécifique dans le sous-domaine qui l’étudie. Le nom propre a, en général : une histoire, un cheminement et il peut même passer par plusieurs langues avant d’arriver à celle qu’on utilise aujourd’hui. Ces langues filtres par lesquelles passent les mots peuvent bien altérer les matériaux linguistiques qu’il faut manipuler avec prudence. Ils portent les mémoires des familles, des trajectoires, des aspirations.

Ce projet lève beaucoup de lièvres, car l’état civil dans sa conception occidentale qui nous est imposée porte réellement atteinte à nos cultures et le projet devait s’interroger sur ces points non exhaustifs : - Pourquoi imposer le même nom de famille aux Lyllé alors que l’on sait que les femmes ont des patronymes qui commencent par kan- tandis que celui-ci donne ba- chez les hommes ? Allons-nous continuer à imposer des prénoms figés au Toussian qui doivent en changer après la petite initiation et ensuite la grande initiation ? Et les populations du Nord chez qui le prénom du père doit être intégré à l’acte de naissance de son enfant ? Ce sont autant de questions qui doivent revenir devant la scène si l’on veut que cette étude sur les noms propres nous permette de résoudre un pan important de nos organisations sociales multiples.

Mamadou Lamine SANOGO
Directeur de Recherches en sociolinguistique

Le Dioula : Langue et ethnie ? Le Dioula : Langue et ethnie ? - leFaso.net
Sic signifie pris comme tel sur l’original.

Sanogo M.L., 2017, « De l’alliance et de la parenté à plaisanterie : quelques précisions terminologiques nécessaires en mandingue », dans Meké Méïté (sous la direction de), 2017, Sanangouya et processus électoral en Côte d’Ivoire : apports, leçons et médiations, Nouvelles Éditions Balafons, Abidjan, pp. 33-44

Funè (prénom de femme), mère de Séri donne Funè ka Séri et comme la relation de parenté est naturelle, le ka (connectifà n’a pas sa place et on a une structure juxtaposée Funè Séri se collant donne par assimilation des voyelles de la complétante « Funè » en « FO +nI » devant les voyelles fermées E et I de SErI ce qui va donner foniseri qui est devenu un nom commun aujourd’hui et désigne toute personne reconnue pour ses largesses.

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