La directrice régionale du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, en collaboration avec le bureau ’UNICEF Kaya, a organisé la commémoration en différée de la Journée internationale des droits de la femme, 8 Mars, ce mercredi 3 avril 2024 à Kaya.
« Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : quelle contribution de la femme ? ». C’est sous ce thème national du 8 Mars 2024 qu’une centaine de femmes et jeunes de la région du Centre-nord sont outillés.
Selon le haut-commissaire du Sanmatenga, Idrissa Gansonré, les services techniques régionaux et l’UNICEF ont décidé d’outiller ces femmes dans la fabrication du savon (liquide et solide) et du Koko Dunda, qui vise à aider les femmes PDI (Personnes déplacées internes) qui vivent dans la précarité, à se prendre en charge. « La femme est un pilier spécial de notre société. Donc permettre à ces femmes de se prendre en charge, c’est contribuer également à l’épanouissement de la société », a-t-il affirmé.
Mobilisation du partenaire
« En tant que UNICEF, nous œuvrons beaucoup pour la promotion des droits des femmes et des enfants. Nous avons été heureux d’accueillir ce thème », a laissé entendre la cheffe du sous bureau UNICEF Kaya, Hawa Kanfado.
- Ces femmes et jeunes ont été formés sur la fabrication du savon (liquide et solide) et du Koko Dunda
Elle a indiqué que UNICEF a mobilisé trois départements pour la réussite de la mise en œuvre du thème de cette année. Il s’agit de l’engagement des jeunes, le genre et le changement de comportement. Ces trois départements ont été désignés pour accompagner le 8 Mars 2024. Cet accompagnement va aux formations.
La vente, après la fabrication
Au cours de cet atelier, deux communications sur l’entrepreneuriat ont été livrés. La directrice régionale de la jeunesse, la formation professionnelle et emploi du Centre-nord, Blanche Traoré, s’est entretenue avec son auditoire sur le thème : « L’entrepreneuriat et la technique de vente ».
La communicatrice a affiché sa conviction : « Comme il y a eu du concret, nous allons mettre l’accent sur comment vendre ces produits ». Le rêve de Blanche Traoré est que les participantes à cet atelier deviennent des futures entrepreneures. « L’insécurité que nous vivons est due aussi en partie au chômage des jeunes », a-t-elle indiqué.
- Selon Blanche Traoré, il faut faire de telle sorte que les femmes et les jeunes soient autonomes
En prenant part à cet atelier, Mamounata Ouédraogo, résidente à Kaya, veut avoir toutes les informations nécessaires sur l’entrepreneuriat. « C’est un thème qui m’inspire beaucoup donc cette formation me sera bénéfique. Sans formation de base, l’entrepreneuriat ne sert à rien », a-t-elle confié.
En plus des deux communications, cinq femmes modèles de l’entrepreneuriat ont été choisies pour partager leurs expériences.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
