Actualités :: Culture évaluative : Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation présente son (...)

Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (ReBuSE) a organisé un café de presse pour présenter son nouveau bureau, mais également le nouveau président de l’Association africaine de l’évaluation ( AfrEA), faîtière au niveau continental qui regroupe les associations qui font la promotion de la culture évaluative. C’était ce samedi 30 mars 2024, à Ouagadougou.

Le nouveau président du réseau est Jean Stanislas Ouédraogo. Le bureau est composé de dix personnes, avec un mandat de quatre ans. La nouvelle équipe compte poursuivre dans les domaines d’intervention du réseau, c’est-à-dire le plaidoyer sur les politiques publiques. Aussi, le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation renforce les capacités des cadres de l’administration publique et des organisations dans le domaine du suivi-évaluation, et soutient la réflexion sur l’implémentation de nouvelles méthodes de travail. Pour plus d’efficacité, le nouveau bureau veut élaborer un plan stratégique qui sera déroulé au cours des quatre ans et sur lequel il sera jugé à la fin de son mandat.

Selon le président du réseau, Jean Stanislas Ouédraogo, l’évaluation est une étape importante dans la mise en œuvre des politiques publiques. « Je vais vous prendre un exemple : quand vous mettez en œuvre une activité, aussi petite soit-elle, à un moment donné, vous devez vous arrêter pour voir si ce qui fait est bon. Si ce n’est pas bon, comment est-ce qu’on peut corriger cela ? Et l’évaluation des politiques publiques s’inscrit dans ce cadre. Parce que ce sont des ressources publiques qui sont utilisées. Si les interventions dans lesquelles vous mettez beaucoup d’argent n’impactent la vie des populations, à un moment donné, il faut peut-être s’arrêter et changer de stratégie. L’intervention du réseau, c’est de promouvoir cette pratique. Qu’elle soit systématique au niveau de l’administration publique. Vous savez que, de plus en plus, on parle de manque de ressources. Comme les ressources sont rares, il faut les utiliser à bon escient », a expliqué monsieur Ouédraogo.

Jean Stanislas Ouédraogo, président du Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (ReBuSE)

Bien que le réseau soit créé depuis 2002, il n’est pas trop connu par certains burkinabè. Le président du réseau, Jean Stanislas Ouédraogo, rassure que la structure travaille avec les ministères et organisations. « C’est la nature de nos actions qui fait qu’on n’est pas très connu. Nous avons des activités qui sont beaucoup plus des actions de renforcement institutionnelles. Nous travaillons beaucoup plus avec les organisations, les ministères et les institutions. Nous les appuyons beaucoup dans la mise en place d’un certain nombre de leurs activités. Nous contribuons beaucoup à former les cadres de ces institutions pour qu’ils puissent prendre en charge le volet évaluation dans leurs différents départements ministériels et organisations », a indiqué le président du réseau.

Le nouveau président de l’Association africaine de l’évaluation, faîtière au niveau continental des associations qui font la promotion la culture évaluative, Miché Ouédraogo, était présent au café de presse. Il a souligné que l’Association africaine de l’évaluation joue un rôle majeur dans la promotion de l’évaluation au niveau continental.

Miché Ouédraogo, président de l’Association africaine de l’évaluation ( AfrEA)

« Nous avons besoin d’un agenda continental non seulement pour promouvoir la culture de l’évaluation, mais également promouvoir cette culture africaine de l’évaluation. Nous voulons de l’évaluation made in Africa, faite par les Africains pour les Africains, qui s’inspire de nos pratiques endogènes et des savoirs du continent. L’évaluation n’est pas encore quelque chose d’encré dans nos pratiques, on a besoin de travailler pour promouvoir cela au niveau du pays et du continent africain », a dit le président de l’Association africaine de l’évaluation.

Rama Diallo
LeFaso.net

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