Actualités :: Journée mondiale du rein 2024 : L’ABUDIR plaide pour une prise en charge (...)

L’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) a commémoré le jeudi 14 mars 2024 à Ouagadougou, le Journée mondiale du rein. Le thème retenu au niveau international est : « Vers un accès équitable et une prise en charge optimale de votre santé rénale ». Mais pour le Burkina Faso, l’ABUDIR a choisi de mener la réflexion autour du thème « La fistule artério-veineuse : Le parcours de combattant ».

La communauté internationale et scientifique célèbre chaque deuxième jeudi du mois de mars, la Journée mondiale du rein. Au Burkina Faso, selon le président de l’ABUDIR, Pr Albert Ouédraogo, l’on estime à plus 200 000 le nombre de personnes souffrant de maladie rénale. Pour lui, c’est un chiffre qui donne des vertiges parce que les personnes qui souffrent de maladie rénale, en plus de leur maladie, doivent investir de l’argent, du temps et de l’énergie pour leurs soins.

Pr Albert Ouédraogo, président de l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR)

Il poursuit en indiquant que la maladie rénale n’est pas une fatalité et que l’on peut en guérir. « C’est cet espoir que nous devons transmettre à tous ceux qui en souffrent », a-t-il soutenu. Il a aussi souligné que la maladie constitue un fléau si elle n’est pas prise en charge rapidement. Il a rappelé que pour être admis en dialyse, il fallait débourser la somme de 500 000 FCFA. C’est pourquoi il salue à sa juste valeur la décision en conseil des ministres et qui rend gratuite l’admission en dialyse. Il a terminé en espérant que la promesse de la réalisation de transplantation rénale au Burkina sera une réalité.

Le secrétaire général de la Société burkinabè de néphrologie, Pr Gérard Coulibaly

Pour le secrétaire général de la Société burkinabè de néphrologie, Pr Gérard Coulibaly, la maladie rénale chronique est un problème de santé publique mondiale. Il soutient qu’il y a 850 millions de patients dans le monde qui en souffrent et parmi eux 1% est au stade terminal. « Au Burkina Faso, on a potentiellement 20 000 personnes qui sont susceptibles d’être pris en hémodialyse. Il faut dire que c’est un traitement très coûteux et il convient de saluer la décision en conseil des ministres pour résoudre cette problématique », a confié Pr Coulibaly.

Les participants à la cérémonie

Selon le conseiller technique du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, Oumarou Zono, représentant le ministre, co-parrain, il n’est un secret pour personne que la maladie rénale est devenue un cas de santé publique qui éprouve toutes les couches socio-professionnelles de la population. A l’écouter, le gouvernement fournit de grands efforts pour rapprocher au maximum les centres de soins des malades. Il a énuméré, entre autres, les Centres hospitaliers universitaires Yalgado Ouédraogo et Sourô Sanou, ceux de Bogodogo, de Tengandogo, de Ouahigouya et de Tenkodogo.

Le conseiller technique du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, Oumarou Zono

Le parrain, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, lors de son allocution, n’a pas manqué de soutenir que l’année 2024 va marquer un tournant décisif dans la prise en charge de la maladie rénale au Burkina Faso avec la réalisation de la première greffe rénale prévue au cours de ce premier trimestre. Pour lui, l’accès à l’hémodialyse sera désormais gratuit pour les malades souffrant d’insuffisance rénale chronique.

« Les plus hautes autorités ont pris la décision historique d’améliorer l’accessibilité financière des malades aux services d’hémodialyse. Ceci traduit l’engagement de la Transition de faire en sorte que les Burkinabè puissent avoir un accès équitable aux services de santé. Je voudrais vous rassurer que des dispositions seront prises pour prendre en compte les défis qui s’opposent encore à l’accès optimal des malades en besoin d’hémodialyse. Cette conférence va permettre de mieux cerner les tenants et les aboutissants de ce cordon ombilical entre le générateur d’hémodialyse et le malade insuffisant rénal chronique qui permet à celui-ci de vivre plus longtemps », a laissé entendre le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique avant de déclarer ouverte la commémoration officielle de la Journée mondiale du rein.

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