Les musulmans du Burkina Faso à l’instar des autres pays ont fêté, le 10 janvier 2006, l’Aïd-el Kebir, appelée communément Tabaski ou fête du mouton. Avant d’aller immoler leurs bêtes, les musulmans de Ouagadougou ont prié à la place de la Nation.
La place de la Nation de Ouagadougou a servi de lieu de convergence à de nombreux musulmans le 10 janvier 2006. Ils s’y sont rendus vêtus de leurs plus beaux habits afin de célébrer l’Aïd-el Kebir ou fête du mouton qui « est une tradition du prophète Muhammad (PSL) héritier d’Abraham ». En effet, Dieu s’était adressé au prophète (PSL) en ces thèmes : « nous t’avons accordé l’abondance. Prie ton seigneur et sacrifie ». (Sourate 108).
C’est ainsi que l’Aïd-el Kebir est marquée par deux actes culturels importants : la prière et le sacrifice, selon le sermon de l’imam Marboulaye Nombré. Pour ce qui est de la prière, les croyants musulmans qui se sont rencontrés à la place de la Nation l’ont fait.
Sous la direction de l’Imam Ibrahim Kouanda, ils ont effectué la prière et demandé à Allah le miséricordieux de « protéger le Burkina des malheurs ». Dans le but de respecter le deuxième volet de l’Aïd-el Kebir, l’Imam Ibrahim Kouanda a, à la fin de la prière, immolé un bélier en « offrande pour l’amour de Dieu dans l’espoir de se purifier, de se rapprocher du Seigneur ».
Après cet acte de l’imam à l’issue de la prière, les musulmans sont rentrés chez eux pour immoler leurs bêtes, car « le prophète Muhammad (PSL) a dit : « Qui sacrifie sa bête avant la prière, c’est de la viande qu’il s’offre, mais qui le fait après la prière, c’est un vrai sacrifice rituel conforme au sacrifice que font les musulmans ».
Quant à la viande, elle doit servir à agrémenter la fête, comme l’indiquent les dispositions coraniques : « mangez -en, et distribuez-en, tant à ceux qui s’abstiennent de mendier qu’à ceux qui le font. Nous avons assujetti les animaux afin que vous soyez reconnaissants ». (Sourate 22 verset 37).
Ali TRAORE (traoreli2005@yahoo.fr)
Sidwaya
