Actualités :: Burkina : La fondation Stromme Afrique de l’Ouest rend compte de ses (...)

La Fondation Stromme Afrique de l’Ouest tient les 3 et 4 novembre 2022, un atelier de redevabilité. Une activité qui vise à instaurer et à installer une culture de transparence. La présente session permet de créer des conditions favorables de participations des différentes parties au processus. Un outil important qui permet à la Fondation de faire le suivi de l’ensemble de ses engagements.

Le devoir de rendre compte, principal axe cardinal en matière de bonne gouvernance, est désormais plus que jamais, le socle sur lequel la fondation Stromme Afrique de l’Ouest bâtit ses interventions. Rendre compte de ses actions, de ses interventions et surtout des ressources mises à cet effet, à la disposition de chacune des structures partenaires opérationnelles, est un exercice qui s’inscrit dans la dynamique d’une gouvernance empreinte de transparence.

Cette session redevabilité, troisième du genre, marque la volonté affichée de la fondation Stromme Afrique de l’Ouest de rendre transparente ses actions de développement. Cela fait donc la troisième année consécutive, presqu’aux mêmes périodes, qu’elle se lance dans cet exercice. La session regroupe ses partenaires étatiques, les municipalités, les communautés et les ONG partenaires.

Le coordonnateur pays de la Fondation, Cyriaque Yélémou, a indiqué que cet exercice est un outil important de suivi

A écouter le coordonnateur-pays de la fondation, Cyriaque Yélémou, cet exercice est le troisième du genre qui est pour eux un outil important de suivi mais aussi une façon pour eux d’assumer un certain nombre de valeurs : la redevabilité et la transparence par rapport à l’ensemble des engagements qu’elle a pris vis-à-vis du Burkina Faso, des partenaires mais aussi du gouvernement de la Norvège où se trouve leur siège. « Cette rencontre nous donne aussi l’occasion de nous revoir parce qu’avec la situation sécuritaire, ce n’est pas évident. Pouvoir donc se retrouver est une grâce », a-t-il reconnu.

M. Yélémou a souligné le contexte assez particulier dans lequel se tient la présente rencontre. « On va garder espoir en espérant que les choses s’arrangent parce quelle que soit la longueur de la nuit, le jour apparaîtra », a-t-il prophétisé. Il a terminé non sans saluer les efforts des différents partenaires, les ONG sœurs qui ont développé des stratégies pour s’adapter à la situation. Cela a permis malgré tout d’engranger des résultats qui seront partagés au cours de la rencontre.

Le session regroupe ses partenaires étatiques, les municipalités, les communautés et les ONG partenaires

La contribution de la fondation au développement du système éducatif burkinabè est sans ambages, foi de la secrétaire pérennante Stratégie de scolarisation accélérée passerelle (SSAP), Catherine Kaboré. En effet, au cours de l’année scolaire 2021-2022, 102 centres de la stratégie de scolarisation accélérées passerelles (SSAP) ont été créés par la fondation pour accueillir 4349 enfants hors écoles de 9 à 12 ans dont 2161 filles. Dans le même temps, 14 centres SSAP2 ont été créés pour accueillir 376 enfants hors écoles dont 211 filles, avec pour objectif de les préparer au CEP.

La contribution de la Fondation au développement du système éducatif burkinabè est sans ambages, foi de la secrétaire pérennante SSAP, Catherine Kaboré

A cela s’ajoute la création de 90 centres d’alphabétisations active en vue de permettre à 2701 femmes de recevoir des connaissances de base en langues nationales et des rudiments du français oral. Ces centres leur ont aussi permis d’acquérir des compétences techniques à travers diverses formations. « C’est donc à juste titre que toutes les parties prenantes reconnaissent et saluent tous les efforts de la fondation au Burkina Faso », s’est-elle réjouie.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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