Deux grands événements ont marqué l’enseignement supérieur et la recherche scientifique au cours de l’année 2005. Il s’agit de la tenue à Ouagadougou de la 22e session ministérielle du CAMES du 25 au 29 avril, au cours de laquelle le président du Faso, Blaise Compaoré a été élevé au rang de commandeur de l’Ordre international des palmes académiques (OIPA) et de la création de l’Université de Koudougou, décidée par le Conseil des ministres en sa séance du 27 juillet 2005.
Le Burkina Faso a abrité du 25 au 29 avril 2005, la 22e session ordinaire du Conseil des ministres africains et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). En marge de cette session qui s’est penchée sur l’enseignement privé, il y a eu l’inauguration du nouveau siège du CAMES, la reconduction de M. Mamadou Moustapha Sall assurant le poste de secrétaire général pour un nouveau mandat de cinq ans et l’admission de la candidature d’adhésion de la Guinée Bissau comme membre.
L’événement majeur qui a caractérisé cette rencontre ministérielle du CAMES a été l’élevation du président du Faso, Blaise Compaoré au rang de commandeur de l’Ordre international des palmes académiques (OIPA/CAMES), la plus haute distinction de cette institution.
Les membres de l’OIPA/CAMES ont justifié cette distinction pour des raisons essentielles qui militent en faveur du choix du président Compaoré : d’abord le Burkina Faso, pays que dirige M. Blaise Compaoré abrite le siège du CAMES. Ensuite, l’organisation a noté le grand intérêt et l’engagement du chef de l’Etat burkinabè et son gouvernement pour la promotion de l’enseignement supérieur.
Quant à la création de l’Université de Koudougou, ce volet s’inscrit dans un système cohérent de prévision des besoins et de programme global de développement de l’éducation au Burkina Faso.
Pour ce faire, le Conseil des ministres en sa séance du 27 juillet 2005 a dissous l’Ecole normale supérieure de Koudougou et créé en lieu et place l’Université de Koudougou qui reprend celles de l’ENSK et assume les missions de production et de transmission de la connaissance dévolues à toute structure universitaire.
Elle va contribuer ainsi à élever le niveau scientifique, technique et culturel du pays. L’Université de Koudougou va participer à une diversification accrue des filières de formation et comprendra au terme de cinq années que durera le chronogramme d’ouverture des établissements, cinq Unités de formation et de recherche (UFR), deux écoles et un institut qui sont : l’UFR sciences économiques et de gestion, l’UFR sciences juridiques et politiques, l’UFR lettres et sciences humaines, l’UFR sciences et techniques, l’UFR sciences de la santé, l’école normale supérieure, l’école supérieure des ingénieurs, et enfin l’Institut universitaire de technologie.
Privat OUEDRAOGO (privatmarie5@yahoo.fr)
Sidwaya
