Actualités :: Situation au Burkina Faso : Des leaders de Bobo-Dioulasso appellent les (...)

Depuis l’annonce du coup d’État contre l’ex président du Burkina Faso Paul Henri Sandaogo Damiba le vendredi 30 septembre 2022, la ville de Bobo-Dioulasso, à l’instar de celle d’autres villes, est en ébullition.

En effet, la population est dans les rues depuis cette date pour manifester son soutien aux putschistes conduits par le capitaine Ibrahim Traoré.

Bien que le coup d’État semble effectif, chose également acclamée par la population, les manifestations sont toujours de mise pour d’autres raisons.En effet, les manifestants demandent le départ de la France, la fermeture des marchés et magasins…

Le marché de fruits et légumes fermé sur instruction des manifestants

Cependant, pour cadrer les choses, les leaders de ces manifestations demandent aux uns et aux autres de ne pas commettre des actes de vandalisme.

Ils demandent à ceux qui manifestent de veiller à ce que les marchés, magasins ne ferment pas par la force, mais en demandant tout simplement aux commerçants de suspendre leurs activités. Ils ont également instruit de ne pas s’en prendre aux édifices français et publics.

Des lieux de commerce fermés pour cause de manifestation

Selon Joseph Bado, leader d’OSC, ils sont mobilisés depuis le vendredi 30 septembre 2022 pour mener un combat de libération. Le Burkina Faso est, dit-il, « depuis près de 8 mois dans la main d’un homme, Damiba qui n’arrivait plus à donner le message, qui n’arrivait plus à continuer la mission qu’il avait promis le 24 janvier passé au peuple burkinabè. Le peuple est sorti aujourd’hui pour dire à ce monsieur de quitter le pouvoir, de dégager avec ses complices qui sont en train d’endeuiller les citoyens de ce beau pays le Burkina Faso. Nous avons appris finalement que l’homme a finalement rendu sa démission après que des fils et filles soient tombés. Mais notre mobilisation demeure toujours car tous ceux qui ont été complices avec l’homme doivent aussi dégager parce que nous sommes au courant qu’il y a des hommes, des autorités étrangères qui avaient la mainmise sur cette histoire. Nous ne voulons plus dans notre pays de la force spéciale française qui est logée à Kamboinssin. Nous ne sommes pas contre les citoyens français mais contre la politique française. Nous voulons une souveraineté nationale sans conditions et nous voulons aussi dire au nouvel homme fort de notre pays, le capitaine Ibrahim Traoré, que le peuple voulait un homme de la trempe de Thomas Sankara qui allait vraiment continuer son œuvre, un homme qui va prendre le chemin pour donner la liberté, la paix, empêcher que les terroristes continuent d’endeuiller le pays. On veut qu’il soit celui qui va réellement répondre aux aspirations du peuple ».

Des leaders de manifestation sensibilisant à ne pas commettre d’acte de vandalisme

S’adressant aux Burkinabè, Joseph Bado a souhaité qu’ils restent derrière leur nouveau leader en appliquant le slogan ‘’La patrie ou la mort nous vaincrons’’ cher au capitaine Thomas Sankara qui, par ce slogan, voulait un peuple uni derrière son leader pour que le pays puisse réellement exprimer son indépendance, sa souveraineté nationale.

Joseph Bado leader d’OSC

Et conclut-il, « nous pensons qu’avec le capitaine Ibrahim Traoré, nous aurons la restauration de notre territoire, nous allons pouvoir bouter les terroristes hors du pays, retrouver la paix et trouver une solution à la famine dans les zones de conflits. Nous croyons et nous lui demandons de ne pas trahir son peuple ».

Haoua Touré
Lefaso.net

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