Actualités :: Burkina Faso : Lancement du projet : « Mobilité protégée en Afrique de l’Ouest (...)

L’Organisation non gouvernementale Epact France a procédé ce lundi 26 septembre 2022, au lancement du projet : « Mobilité protégée en Afrique de l’Ouest ». Un projet qui vise à prendre en charge de façon holistique des enfants en situation de mobilité, d’abus, d’exploitation sexuelle et à renforcer le partenariat communautaire institutionnel.

Le Burkina Faso, en plus de l’exode des adultes, enregistre également la mobilité des enfants des campagnes vers les villes et même vers d’autres pays. Si la raison économique est souvent la principale cause évoquée pour justifier cette situation, d’autres raisons, non des moindres, la sous-tendent au nombre desquelles les conflits, les discriminations, les violences, etc. Les risques encourus par les enfants au cours de leur mobilité peuvent varier. Ils peuvent aller de l’exploitation, à la traite en passant par la maltraitance, l’enrôlement dans les groupes armés terroristes, etc.

Le projet « Mobilité protégée en Afrique de l’Ouest » lancé ce 26 septembre 2022 a une portée sous-régionale. Il compte mettre en exergue la nécessité de travailler en synergie d’action aussi bien entre les acteurs nationaux dans la protection de l’enfance, qu’entre acteurs interétatiques dans la perspective d’une meilleure protection des enfants en mobilité ou victimes d’abus ou d’exploitation sexuelle.

Le projet est mis en œuvre au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Guinée.

Mis en œuvre au Burkina Faso par l’Epact Burkina Faso, il a une durée de trois ans. Il est financé à hauteur de plus de 1,6 milliards de francs CFA par l’Agence française pour le développement (AFD) et Luxembourg Aid and Development. Le projet a été conçu et mis en œuvre dans six pays que sont la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso.

Concrètement, il s’agit de pouvoir permettre aux enfants qui sont sur les chemins de la migration, d’être protégés a souligné le directeur exécutif de Epact France, Joaquim Noguéira. « C’est important de le relever, seul on ne peut pas y arriver mais ensemble on y arrivera. Ce qui est important pour nous, c’est de pouvoir renforcer la communauté d’action à tous les niveaux », a-t-il laissé entendre.

Le directeur exécutif de Epact France, Joaquim Noguéira, a indiqué que chacun, à tous les niveaux, devra mettre sa main à la pâte pour une meilleure protection des enfants

Dans cette communauté d’action, la pierre contributive des chefs coutumiers sera demandée. L’ambition de ce projet, a relevé M. Noguéria, c’est de renforcer les capacités. « Le fait d’avoir des cercles de parole, des cerces de sensibilisation et de rendre à chacun la possibilité de pouvoir agir ensemble, c’est ce qui nous permettra d’avoir une communauté d’action plus engagée, d’avoir des relais ce qui permettra d’assurer une meilleure protection des enfants », a-t-il expliqué.

La mise en œuvre du projet, a espéré la secrétaire générale du ministère du Genre et de la famille, Assétou Kaboré, va contribuer à la protection des enfants en situation de mobilité en adéquation avec les missions et les attributions de son département. Parce que, a-t-elle fait savoir, pour mieux protéger les enfants, le Burkina Faso a ratifié plusieurs textes internationaux et adopté des lois nationales.

La secrétaire générale du ministère du Genre et de la famille, Assétou Kaboré, a soutenu que le projet va contribuer à la protection des enfants en situation de mobilité

En plus de cela, a-t-elle ajouté, bien d’autres actions sont entreprises par l’Etat et ses partenaires pour venir à bout du phénomène de la mobilité des enfants. C’est donc le lieu pour Mme Kaboré, d’encourager tous les acteurs et actrices de la chaîne de la promotion des droits de l’enfants à mieux s’approprier ledit projet pour une mise en œuvre réussie au bonheur des cibles concernées.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Les faits divers de Sacré : Nez percé contre tête (...)
Les droits humains au Burkina vus par le MBDHP:L’esprit (...)
Cour pénale internationale : Des experts de la (...)
Éducation de qualité pour tous : Le crédo du SNEA-B
Accords de financement : La Suisse et la Libye (...)
Mutuelles de santé : Solidarité socialiste capitalise les (...)
Premières rencontres de biologie spécialisée : Un cadre de (...)
Santé : Pour une transparence dans la gestion financière (...)
Politique éducative et politique linguistique en Afrique (...)
Condom féminin : Une option judicieuse de protection
Fonctionnement des CHR : Un seul cardiologue pour neuf (...)
Droits humains : Pour l’abolition et la prévention de la (...)
Incivisme : il faut arrêter la gangrène
Nuit de la solidarité : 40 millions en une soirée
Cinquantenaire du collège Sainte-Marie de Tounouma : Une (...)
Meurtre à Ouahigouya : premier ministre de Naaba Kiiba (...)
Personnes réhabilitées : le bilan flatteur du Fonds (...)
Au palais de justice : Des ex-travailleurs de OK (...)
Pouls de la cité : Le cellulaire au volant : que faire (...)
Jubilé d’or : 50 bougies pour le Collège Sainte Marie de (...)
Journées de la femme catholique : Eduquer l’homme à la (...)

Pages : 0 | ... | 36393 | 36414 | 36435 | 36456 | 36477 | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | ... | 36582


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés